J’ACCUSE : « Un « pays de merde », dans un monde de « TARÉS » ! » [FIN]

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En vérité, un philosophe qui fait l’apologie d’une religion, quelle qu’elle soit, c’est tout sauf un philosophe, c’est un « philosopheur », et il a tout à apprendre de la philosophie ! Mais notre époque n’en est pas à cela près, comme en témoigne ce propos surréaliste entendu le 13 courant sur France Culture, où la présentatrice d’une émission religieuse n’hésitait pas à qualifier un intervenant de « prêtre et philosophe », ce qui est tout à fait incompatible, comme vous en trouverez une explication philosophiquement argumentée dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites.

Pour terminer sur le moralisme ambiant, ou superstition moraliste, je rappelle brièvement qu’il se fonde seulement sur trois fictions, à l’origine néanmoins des condamnations moralisatrices d‘aujourd’hui – mais aussi d’hier et de demain !

La première fiction consiste à décréter la prétendue coexistence d’un Bien et d’un Mal absolus, ce qui est une impossibilité absolue par définition, comme démontré dans les documents annexés. De surcroît, compte tenu de ce qui précède sur l’ « Idéal en soi », les valeurs morales de Bien et de Mal sont seulement « relatives » à des individus, ou à des groupes d’individus, et cette « relativité », qui se manifeste au quotidien dans le temps et dans l’espace, suffit à invalider toutes les condamnations moralisatrices des censeurs autoproclamés.

QUI les a fait juges, en effet, de décider de l’« absoluité », du caractère absolu, de toutes les valeurs morales sans exception, hormis leur devise favorite : « Je suis vertueux, donc je condamne », à moins que ce ne soit l’inverse ! Pour invalider définitivement leur prétention à juger « absolument » du Bien et du Mal, je livre à votre réflexion ce mot de Spinoza :

« Nous ne désirons pas une chose, parce qu’elle est bonne (absolument bonne ou bonne « en soi »), c’est, parce que nous la désirons, que nous la jugeons bonne. »

De plus, intellectuellement parlant, un Bien « absolument absolu » comporterait exclusivement du positif, des avantages, tandis que le Mal « absolument absolu » ne présenterait que du négatif, des inconvénients. Or ceci ne pourrait exister que dans l’ « Idéal en soi », un Idéal du Bien et du Mal, mais pas dans un monde, le nôtre, où TOUT est relatif, et RIEN n’est absolu. Et dans ce monde, précisément, TOUT comprend des avantages et des inconvénients, entre lesquels tranchent les intérêts égoïstes, individuels et/ou collectifs, des quelques six milliards d’humains d’aujourd’hui – sauf, évidemment, à vous-même ou à quiconque de démontrer le contraire ! A défaut, arrêtez donc de mentir et de tromper l‘opinion, en vous présentant en « Juge suprême » – vous les « vertueux » autoproclamés ! ! !

La deuxième fiction du moralisme est la division artificielle des humains en deux catégories : les bons, les « vertueux », les soi-disant antiracistes aujourd’hui, nous, et les mauvais, les « salauds », les racistes, eux, alors qu’il n’y a que des individus égoïstes, TOUS sans aucune exception (à commencer par moi) – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire ! Et cet égoïsme naturel commun à tous les humains conduit aux mensonges et à l’hypocrisie pour le cacher précisément, puisque, comme disait Constantin Brunner, philosophe juif allemand (1862-1937), auteur, entre autre, d’un ouvrage intitulé « L’homme démasqué » : « L’être humain montre plus volontiers ses fesses que son égoïsme » !

Nos contemporains l’illustrent à merveille, notamment à propos de la « discrimination », ce soi-disant grand fléau de l’époque, puisque certains, les « vertueux », y échapperaient, ce qui les autorise à dénoncer les Autres, en oubliant leurs propres comportements, ici ou ailleurs, à savoir au Proche et au Moyen-Orient, sur le continent africain et en terre d’islam en général, ainsi qu’établi dans les courriers joints à travers des exemples récents ou d’actualité.

Alors, que toutes ces communautés, donneuses de leçons aux Autres, commencent à balayer devant leur porte, et la France ne s’en portera que mieux, débarrassée de leur poison qu’elles instillent quotidiennement au travers de leurs condamnations moralisatrices, de leurs accusations moralisantes partisanes – parce qu’intéressées !

Il faudrait leur rappeler constamment, pour peu qu’elles en auraient déjà eu conscience, qu’il n’y a pas sur Terre d’individus ni de groupes d’individus, « TOUS » critères d’appartenance confondus, réellement irréprochables. Face à l’Idéal, en effet, chacun est forcément coupable, coupable de crime de lèse-Idéal : pas de quoi, par conséquent, faire culpabiliser les Autres et jeter l’opprobre sur eux au nom de croyances superstitieuses, telle la fable des bons et des mauvais déjà dénoncée, il ya près de deux mille ans.

Pour terminer, je mentionne seulement, sans argumenter, la croyance superstitieuse en un prétendu « libre arbitre », en vertu duquel il suffirait de vouloir pouvoir, ce que les « vertueux moralisateurs » appliquent au « libre choix » entre le Bien et le Mal, de façon à mieux enfoncer ceux qui agiraient mal : ils sont d’autant plus coupables qu’ils avaient le choix de bien agir – même en cas de danger de mort !

Je m’en tiens là dans l’attente de vos éventuelles objections sur des points très précis de désaccord, ce qui serait déjà préférable à l’obstination dans le silence et le refus de débattre, ainsi que de votre argumentation intellectuellement et philosophiquement étayée. A défaut, vous manifesteriez votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » de notre monde, donc à tromper et à manipuler l’opinion – vous avez dit « vertueux » ? !

Dans l’attente de votre éventuelle réponse argumentée, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

Annexe : I -Texte, Mensonges et lâcheté des élites

II – Lettre du 4 juin 2010 aux « Grandes Gueules » de RMC Info

À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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