Nicolas Sarkozy : « Syndicat de la magistrature, J’ACCUSE ! »

Marseille, le 3 juillet 2014

Objet :
« Syndicat de la magistrature, J’ACCUSE ! »

Monsieur Nicolas Sarkozy
77, rue de Miromesnil
75008 Paris

[Courrier recommandé avec accusé de réception]

Monsieur,

Votre entretien télévisé d’hier sur TF1 pour dénoncer l’instrumentalisation politique de la Justice à votre détriment, et plus précisément celle du Syndicat de la magistrature à votre encontre, me donne une excellente occasion de porter à votre connaissance le courrier échangé avec cette organisation de gauche, voire gauchiste, au cours de l’année 2002, suite à leur LETTRE OUVERTE A NICOLAS SARKOZY.

La correspondance annexée comprend ma lettre adressée, le 2 novembre 2002, à Evelyne Sire-Marin, alors présidente du Syndicat de la magistrature, après envoi de mon courriel du 9 juillet et de ma lettre du 29 juillet, restés jusque-là sans réponse.

Vous aurez ainsi l’occasion de vérifier que l’animosité partisane de ces juges de gauche envers vous ne date pas d’hier. J’ose espérer que vous saurez en faire publiquement bon usage, puisque ces ennemis politiques autoproclamés vous poursuivent sans relâche depuis bientôt douze ans – en conséquence, l’opinion a le droit d’en être clairement informée pour se faire une juste idée de ces censeurs !

Dans cette éventualité, je vous remercie de votre attention et vous adresse, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire sur le fond.

Annexe : I – Lettre du 2 novembre 2002 à Evelyne Sire-Marin

Le 2 novembre 2002

Objet : V/ lettre ouverte à Nicolas Sarkozy

(A l’attention d’Evelyne Sire-Marin, présidente du Syndicat de la magistrature)

Madame,

La « Lettre ouverte à Nicolas Sarkozy », co-signée par votre syndicat avec deux associations notoirement gauchistes, m’incite à vous rappeler mon courriel du 9 juillet dernier et ma lettre du 29 juillet dernier, restés à ce jour sans réponse sur le fond, ce qui ne témoigne pas d’un grand courage intellectuel.

Le texte incriminé, pas plus que celui découvert sur votre site, « Sarkozy contredit par l’Esprit sain », ne sont de nature à infirmer que la Superstition idéologique et moraliste ment et trompe l’opinion, en « absolutisant le relatif ».

Vous n’exprimez là en effet que votre prise de position partisane, laquelle ne s’est toutefois pas traduite victorieusement dans les urnes au printemps dernier ! Et ne venez surtout pas invoquer la « mascarade » de l’élection présidentielle, car ce n’est pas de mon fait si vous lui avez prêté votre concours, mais ce n’est pas davantage le moment de réécrire l’Histoire…

Par vos prises de position partisanes relatives, vous confirmez seulement que des juges sont prêts, dans la France du 21°siècle, à juger davantage en fonction de leurs convictions idéologiques qu’en leur âme et conscience – et ceci devrait vouloir signifier « en dehors de tout esprit partisan ! » Sinon, cela aboutit à une « justice-loterie », dénoncée dans ma lettre du 29 juillet dernier !

Compte tenu de vos opinions gauchistes affirmées sans ambiguïté dans le n°171 de votre revue « Justice », je ne pense pas que vous apprécieriez outre mesure que le professeur d’histoire, de lettres, ou de philosophie de vos enfants exprime ouvertement en classe ses opinions d’extrême droite !

Je ne conteste là ni votre liberté d’opinion ni votre liberté d’expression, mais votre syndicat ne saurait être légitimé à interférer politiquement et publiquement dans le cours de la Justice, sauf à la décrédibiliser aux yeux des citoyens-électeurs, et je vous renvoie donc à mon courriel du 9 juillet.

Votre lettre ouverte publiée par Le Nouvel Observateur est également passible des remarques suivantes sur le fond :

Lorsque vous renvoyez certains à « leurs illusions », vous devriez, d’abord, balayer devant votre porte. En effet, malgré le rejet massif du marxisme, sauf dans les dictatures mentionnées, vous continuez à croire – et à faire croire – que cette idéologie, qualifiée d’aberration consternante par Mikhaïl Gorbatchev, serait de nature à « transformer la société », à « changer le monde », à entrer dans « un autre monde », mais vous confirmez bien ainsi que la formule moyenâgeuse, « Credo quia absurdum » est toujours d’actualité !

Vos soi-disant « chemins à emprunter pour obtenir les meilleurs résultats » sont les vôtres, pas une solution réellement absolue. Ils expriment seulement « l’idée que vous vous faites de la lutte contre l’insécurité et de la manière de gouverner la République », mais les citoyens vous en ont donné « leur » idée – du moins provisoirement !

Si « la société a échoué à traiter ces problèmes, et ce depuis vingt ans au moins », vous pouvez incriminer la gauche plurielle qui a gouverné pendant une quinzaine d’années ! Mais il est vrai que tant que l’on joue à défaire ce que l’autre a commencé, on n’avance pas bien vite..!

Il est par ailleurs inexact d’affirmer, comme vous le faites de façon partisane, que « le fait de mendier devient une infraction ». Vous rectifiez toutefois en parlant de « l’agressivité d’un mendiant » et du « délit d’extorsion de fonds qui permet de réprimer tout débordement » – à la seule condition de ne pas tomber sur un juge aux « opinions partisanes » ! Je ne saurais cependant reprocher à un magistrat de faire preuve d’humanité à l’occasion, à partir du moment où cela ne s’assimile pas à de l’angélisme ou à du laxisme.

D’autre part, où avez-vous consulté l’article 8 de la Déclaration universelle des droits de l’homme? En effet, dans le texte téléchargé sur le site Internet de l’ONU, je ne vois pas que cet article mentionne que « les peines doivent être nécessaires à la société et proportionnées aux faits reprochés », même si c’est une mesure conforme à la raison…

Á propos de l’insécurité, il en va dans votre texte comme dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, puisque l’on y trouve tout et son contraire ! Dans un premier temps, vous affirmez en effet que « la sécurité de tous est un bien commun », ce qui ferait presque l’unanimité, à l’exception des délinquants eux-mêmes. Or vous déclarez ensuite, en juges suprêmes : »Nous n’acceptons pas que vous réprimiez les mendiants etc. » ; or que pesez-vous donc par rapport à l’expression du peuple souverain ?

Et lorsque vous parlez ensuite de « mystification du sentiment d’insécurité », vous voilà revenus à la pire époque laxiste du gouvernement Jospin, niant la réalité, avant de faire volte-face par un « calcul électoraliste « , que vous reprochez désormais au camp d’en face !

J’ose espérer toutefois que ce courrier vous aura permis de mesurer votre immense responsabilité dans la diffusion du mensonge du monde, ce qui est d’autant plus grave à la place qui est la vôtre dans la société.

Je reste à votre disposition pour confronter vos points de vue relatifs partisans à la Vérité éternelle absolue, et dans cette éventualité hautement improbable, en vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Madame, mes salutations distinguées.

II – Courriel du 9 juillet 2002 au Syndicat de la magistrature

 Mesdames,Messieurs,

Vos incessantes prises de position partisane, donc relative, sur les principes de la Justice, et votre constante intervention dans la sphère politique, sur des décisions prises par un Gouvernement, m’incitent à vous rappeler que vous êtes avant tout des fonctionnaires comme les autres, dont la mission première est de servir l’État, afin de tenter d’améliorer la marche de la société; et non de lui « mettre des bâtons dans les roues », au nom de la Superstition idéologique, qui repose entièrement sur la « croyance au miracle »!

Cette croyance au miracle de l’Idéologie, toutes idéologies confondues, consiste à accréditer l’idée mensongère de parvenir à une société parfaite avec des humains imparfaits : une imposture intellectuelle, un sacré défi à la Raison!

Par « Superstition », il faut entendre absolutisation du relatif, telle qu’elle s’exprime sous d’autres formes: Religion, Métaphysique et Moralisme.

C’est à l’Etat, issu de la souveraine expression populaire, qu’il incombe de dicter démocratiquement ce qui lui semble provisoirement la meilleure politique pour la Nation et son peuple. Il reste à ses serviteurs à appliquer ses décisions, à les remettre en cause, à titre privé ou lors d’échéances électorales ou bien à « démissionner »; pas à saboter la politique envisagée, et d’autant moins a priori!

Il ne saurait y avoir de Justice de Gauche, pas plus que de Justice de Droite, mais encore moins de magistrats jugeant en fonction de leurs convictions politiques!!!

Un syndicat a pour rôle de défendre les intérêts professionnels de ses membres, en aucun cas à prendre parti dans des décisions politiques, au nom de l’association syndicale.

Le « tout prévention » comme le « tout répression » est une position indéfendable, mais l’École n’est-elle pas là, pour la prévention? Lorsqu’elle échoue, par laxisme surtout, il faut bien recourir à une certaine contrainte; ce n’est pas aux juges à s’y opposer!

Je vous précise que les « centres fermés » (ou autres appellations) seraient à comparer avec les internats du milieu du 20°siècle, où étaient « enfermés » des enfants, coupables seulement de venir d’un milieu défavorisé, ou en raison de circonstances particulières ( éloignement de l’établissement scolaire, par exemple)!!!

Certes,la société a changé; qui peut dire: en mieux? L’être humain, lui, reste le même aujourd’hui comme hier et comme demain, et la société doit réagir contre ceux qui perturbent le Droit du plus grand nombre.

Jugez donc en votre âme et conscience; pas en vertu d’une idéologie, dont Mikhaïl Gorbatchev lui même a déclaré:  » L’œuvre de Lénine, comme celle de Mao, montre que la pensée d’un homme (Marx,en l’occurrence) peut façonner la vie de milliards d’autres hommes pendant plusieurs générations, et être en substance une « aberration consternante » ( Source Le Point, n°901, semaine du 25 au 31 décembre 1989)

Le peuple français vient de s’exprimer; respectez au moins la souveraineté de sa décision!

Je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Messieurs, mes salutations distinguées.

III – Lettre du 29 juillet 2002 au Syndicat de la magistrature

Le 29 juillet 2002

JUSTICE
Syndicat de la magistrature
BP 155
75523 PARIS Cedex 11

Mesdames, Messieurs,

Suite à mon courriel du 9 courant, dont ci-joint copie, vous avez jugé bon de me faire parvenir le n°171 de votre publication JUSTICE, dont je vous remercie. Ceci m’incite néanmoins à préciser et à développer ma dénonciation de la Superstition sous toutes ses formes, religion et métaphysique assurément, mais surtout idéologie et moralisme, dont vous êtes de zélés « collabos »

Dans mon message précédent, j’avais surtout condamné vos prises de position partisane, au nom d’une idéologie qui ne fait plus désormais aucun doute, puisque je lis sous la signature de G.S : « Nous sommes d’horribles gauchistes. »

Loin de moi l’idée de blâmer vos opinions marxistes, car je suis trop démocrate pour nuire à la liberté d’opinion et d’expression de quiconque, quels que soient les propos tenus, contrairement à vous, comme le contenu de votre revue l’atteste. Cela n’interdit pas toutefois l’analyse et la critique des idées sur le fond, puisqu’il s’agit de juger des opinions, et non d’attaquer ad hominem des personnes.

En conséquence, je maintiens que la superstition idéologique, toutes idéologies confondues – marxisme compris -, de même que la superstition moraliste, tous catéchismes réunis, Déclaration universelle des droits de l’homme incluse, est une escroquerie intellectuelle qui mène à la tromperie de l’opinion.

Accréditer l’idée qu’avec des humains imparfaits, une société parfaite (un «autre monde») est possible, repose exclusivement sur la « croyance au miracle », et constitue un véritable défi à la Raison, mais je vous reconnais le droit légitime de préférer la Foi à notre « lumière naturelle », selon l’expression de Spinoza. Le recours à la foi et à l’espérance me permet d’affirmer que l’idéologie est la forme contemporaine de la religion, avec également ses « croyances au miracle ».

Toutefois, lorsqu’on a eu l’opportunité de constater à quelle vitesse l’idéologie marxiste a été rejetée et remplacée par le capitalisme dans nombre de pays qui ont eu à la subir par la contrainte, seule la Foi permet d’oser parler encore de « nouveau communisme » ou du triomphe futur du marxisme : demain bien entendu, toujours demain, car c’est seulement demain que la Superstition réalise les miracles promis !

Preuve supplémentaire que la raison et la foi sont incompatibles ! Je souligne également que votre idéologie ne peut se maintenir – là où elle perdure – que sous la main de fer d’une dictature en Chine, à Cuba, en Corée du Nord, etc.

Pour revenir sur le fond, la Superstition en général se caractérise par « l’absolutisation du relatif » Autrement dit, votre vision relative partisane du monde et de la France devient la vision unique, fictivement absolue, hors de laquelle il n’y aurait point de salut.

Bien entendu, tous ceux qui ne la partagent pas sont « diabolisés », et jugés bons à exterminer. il se trouve même des juges officiels, des juges politiques à votre image, pour « trancher », comme le faisaient des juges de l’Inquisition au nom de la Superstition religieuse ! Au mépris de la liberté d’opinion..!

En outre, l’Idéologie rejoint la superstition moraliste qui classe les individus en deux catégories : les « vertueux » », toujours les siens et soi, et les « salauds » , toujours les autres. Cette division manichéenne, simpliste et arbitraire repose uniquement sur l‘absolutisation des valeurs relatives de Bien et de Mal.

Même si le Moralisme dicte le Bien et le Mal absolus à travers ses catéchismes, il n’y a pas réellement le Bien absolu face au Mal absolu : le prétendu Bien absolu des uns est le soi-disant Mal absolu des autres, comme le montre la position respective de George W Bush et de Ben Laden – mais aussi celle des idéologies d’extrême droite et d’extrême gauche.

Il ne saurait donc y avoir d ‘« universalisme absolu des valeurs », car tous les catéchismes de la planète ne concordent pas, et notre catéchisme soi-disant universel se caractérise surtout par son inobservation universelle.

Si vous cherchez bien, vous trouverez dans un discours précédant le deuxième tour de l’élection présidentielle, ces propos de Jacques Chirac, déclarant : « afin que liberté, égalité et fraternité ne soient pas seulement des mots » ; ce qui est une façon implicite de reconnaître qu’ils le sont encore à ce jour, à savoir des chimères – hélas, jusqu’à la fin des temps, à moins de croire au miracle.. !

Non, Mesdames, Messieurs, il n’y a pas deux catégories d’humains par nature ; si oui, par quel miracle ? Un de plus ! La Nature ne connaît qu’une sorte d’individus ; l’être humain n’est ni bon, ni méchant, il est égoïste ! Cet égoïsme, auquel personne n’échappe, ni vous, ni moi, ni tous les Autres (hypocrites inclus), dans son acception correcte, c’est à dire débarrassée de toute connotation morale de Bien ou Mal, doit être compris comme le désir premier de chacun de vivre le plus longtemps et le mieux possible ; chacun à sa manière, dans le milieu spatio-temporel de son existence.

Pour y parvenir, chaque individu s’efforce constamment de rechercher ce qui est favorable à sa vie = son égoïsme, et de rejeter ce qui la contrarie, y compris l’Autre, dans sa quête permanente, d’amour, d’argent, de gloire ou honneur-vanité.

Même nos opinions, nos jugements, nos engagements et nos luttes dépendent de notre égoïsme, puisqu’ils sont tous la réponse par Oui ou Non à cette unique question : cela est-il favorable pour moi = pour ma vie = mon égoïsme ? Les porteurs de pancartes du 1er mai dernier, avec un simple « NON », en témoignent !

Ainsi, en raison de notre égoïsme inné, l’homme d’aujourd’hui demeure semblable à celui d’hier et de demain : querelleur, cupide, porté à la division, à mentir, à tricher, à frauder, à « magouiller », à calomnier, à médire, à trahir, à se venger, à jalouser, à envier, à flatter, à dénigrer, à se renier, etc. ; et ce, toujours dans le souci de ses intérêts égoïstes.

La sphère politique l’étale au grand jour, et chaque camp se réclame de la Morale, pour condamner l’autre, cacher ses propres turpitudes et se faire passer pour le « Juste » ! Mais, à la décharge des « politiques », ils ne sont que des humains comme les Autres, et nul ne saurait exiger d’eux des qualités ou des comportements échappant à leur nature humaine.

Face à notre nature inéluctable et immuable, rien : aucune idéologie, aucun moralisme, aucune pédagogie, aucun devoir de mémoire (Shoah comprise), aucun type d’organisation sociale (sinon, pourquoi attendre ?), aucune révolution (l’Histoire le prouve), aucun rêve, aucun Messie nouveau, aucune Culture, même mondialisée, voire quoi que ce soit d’autre, n’est en mesure de faire de l’homme tel qu’il est, l’homme tel qu’il devrait être pour accéder vraiment à la société parfaite, dont il rêve, mais sans cesse renvoyée à demain, toujours demain, seulement demain !

La Culture est à jamais impuissante contre notre nature ! ! !

Je lance le défi à quiconque conteste mes propos inspirés par la Raison, et notamment aux penseurs, « politiques » et autres du monde entier, de m’indiquer concrètement comment éradiquer, de manière définitive et universelle : violence, privilèges, loi du plus fort, exploitation d’êtres humains, corruption et discrimination sous toutes ses formes (en raison de la race et de la nationalité, certes, mais tout autant en raison du sexe, du comportement sexuel, de l’âge, de la situation sociale, de la fortune, des opinions religieuses, politiques et autres, du handicap, voire de la simple apparence, etc.) ; mais, également, que tous ceux à qui ce défi s’adresse, précisent comment instaurer, tout aussi définitivement et universellement : paix, justice, liberté, égalité et fraternité.

Dénoncer les maux de la société est le fonds de commerce éternel de ceux qui s’en préoccupent pour servir leurs intérêts égoïstes ; encore faut-il que cela ne relève pas de la pratique du deux poids-deux mesures, en fonction de ses convictions idéologiques partisanes ! Compte tenu de tout ce qui précède, j’espère que vous avez sûrement pris conscience que personne n’a le monopole de la vertu.. !

Pour l’illustrer, je livre à votre méditation orientée, ces propos récents d’Alain Finkielkraut, par ailleurs pas toujours capable de s’élever au-dessus de ses prises de position partisane : « Il y a en France une idéologie compassionnelle, qui refuse d’admettre que des gens en butte au racisme, donc les beurs, ces victimes par nature, puissent aussi faire preuve de racisme. » (Le Nouvel Observateur, n°1942, page 12)

Si vous acceptiez de débattre sereinement, sans esprit partisan, du racisme, qui n’est qu’une forme spécifique de discrimination, parmi celles citées plus haut, vous constateriez que tout rejet de l’autre est lié, d’une manière ou d’une autre, à nos intérêts égoïstes dès qu’ils sont contrariés ; et c’est aussi le cas chez les « diables » que vous dénoncez au nom de la superstition idéologique et moraliste !

Chacun est, à un moment ou à un autre, le raciste de quelqu’un, dans sa vie publique ou privée quotidienne ; vous n’y échappez pas, avec votre « diabolisation » de plusieurs millions de citoyens-électeurs en raison de leurs opinions politiques ! Mais, que cela semble difficile à admettre !

Même les associations moralisatrices à sens unique et adeptes du deux poids-deux mesures, telles que SOS Racisme et la Ligue des droits de l’homme n’échappent pas aux comportements résultant de notre nature humaine.

L’action en justice, intentée par Maître Jean-Robert Nguyen Phung du barreau de Montpellier contre SOS Racisme pour subornation de témoins dans une affaire criminelle, atteste que ses membres ne sont pas d’extraction divine, ni de véritables « chevaliers blancs » ! Compte tenu de vos prises de position partisane clairement affichées, je n’ose imaginer comment vous pourriez prendre une décision « juste », dans une telle affaire, en faisant abstraction de votre idéologie partisane !

Même si j’ai très nettement conscience de la relativité de toutes les affaires humaines, dans un tel cas la Justice devient une loterie : celui qui a de la chance, gagne un juge conforme à ses convictions.. !

C’est pourquoi, je renouvelle mon message précédent qui vous invitait à juger en votre âme et conscience, sans être influencé par votre idéologie, et en respectant la souveraineté du peuple français au nom duquel sont votés des textes parfois contraires à vos convictions. J’ose espérer que vous êtes en mesure d’évaluer votre immense responsabilité, dès lors vous proclamez votre désir de Justice !

En conclusion, même si je demeure convaincu que la Raison est impuissante contre la Foi, je reste à votre disposition pour tenter de rapprocher nos points de vue, sur la base de l’Absolu véritable, de la Vérité éternelle des mystiques authentiques, Bouddha et le Christ, dans leur Parole non pervertie par la Superstition religieuse, et des « vrais » philosophes : Socrate, Platon, Bruno, Spinoza et leur héritier spirituel, le philosophe juif allemand, Constantin Brunner (1862-1937)

Quelle que soit l’issue de ma démarche, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées.

PJ : 1 – Courriel du 9 juillet 2002-07-29
2 – Texte « La lâcheté des élites »

 

 

 

 

 

 

 

 

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À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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