« Les Torquemada de la rive gauche ! »

Le 13 septembre 2012

Courriel : vvvv.yyy@neuf.fr

Objet : « Les Torquemada de la rive gauche ! »

Monsieur Denis Tillinac

Valeurs actuelles, Valmonde et compagnie

5, rue Saint Georges

75009 PARIS

Fax : 01 40 54 12 85

[A l’attention de la Direction et du Comité éditorial de Valeurs actuelles, Olivier Dassault, Basile de Koch, Catherine Nay, Christine Clerc, François d’Orcival, Frédéric Pons, Guillaume Roquette et  Olivier Duhamel]

« Qui ne gueule pas la vérité dans un langage brutal quand il sait la vérité se fait le complice des menteurs et des faussaires. » [Charles Péguy, Tempête sur l’Église de Robert Senon]

« Le cri de joie spinoziste est un cri de guerre contre les superstitions. » [Balthasar Thomass, Spinoza, le maître de liberté]

« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire; c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho de notre âme, de notre bouche et de nos mains, aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » [Jean Jaurès, Discours à la jeunesse, 1903]

Monsieur,

 Je ne peux manquer de réagir très favorablement à vos propos publiés dans le numéro 3954 de Valeurs actuelles sous l’intitulé « Chasse à l’homme », où vous avez notamment écrit : « Réagir à la flicomanie des Torquemada de la rive gauche devient un impératif moral catégorique. »

 Ce passage me donne en effet une excellente occasion de rappeler la correspondance adressée vainement à Valeurs actuelles dans les années 2003-2004, puisque mes lettres des 15 décembre 2003, 27 janvier et 3 février 2004 demeurent toujours sans réponse, hormis un accusé de réception de pure forme de votre hebdomadaire me faisant part de son refus de répondre sur le fond en prétextant l’abondant courrier reçu de ses lecteurs, et déclinant ainsi d’affronter LA Vérité.

Or, dans ce courrier toujours à votre disposition, je dénonçais précisément ce que vous appelez aujourd’hui de vos vœux, à savoir réagir vigoureusement aux condamnations moralisatrices partisanes des vertueux  bien-pensants d’aujourd’hui, les mêmes que ceux d’alors, mais aussi ceux de toutes les époques pareillement obscurantistes, puisque se fondant uniquement sur le penser superstitieux humain dans ses divers modes d’expression, ainsi que Valeurs actuelles en avait été amplement informé en son temps. Moralité, près d’une dizaine d’années perdues au détriment de LA Vérité éternelle absolue, telle que vous la trouverez abondamment exposée dans le texte annexé, « Vérité éternelle absolue versus mensonges et lâcheté des « élites » du XXIe siècle ! »

Brièvement rappelé, le penser superstitieux se manifeste dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste, ou scientisme (cf. Aristote), et idéaliste, à savoir le pseudo-spiritualisme des « philosopheurs » Descartes, Kant et consorts, dans l’idéologie, toutes idéologies confondues (altermondialisme compris), ainsi que dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde depuis plus de soixante ans !

Or ce penser superstitieux ou faux penser, à savoir le penser du relatif, est un procédé intellectuellement et philosophiquement malhonnête, puisqu’il consiste à faire passer pour absolu, pour LA Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement relatif pensé dans et sur (à propos de) notre monde, dont même l’existence n’est pas absolue, n’a pas de réalité absolue, ainsi que vous le trouverez amplement démontré dans le texte joint.

Et ainsi sur seul fondement superstitieux, notre époque obscurantiste qui absolutise fictivement le relatif, sans avoir l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre, vient-elle de se choisir un président de la République, dont je n’ai eu de cesse de dénoncer nommément, mais vainement, les mensonges et les « croyances au miracle » durant plus de dix ans, puisque j’attends très précisément depuis le 6 octobre 2000 une quelconque réponse sur le fond à mes gravissimes accusations sans ambiguïté, comme en témoignent les lettres seulement adressées durant la campagne présidentielle et peu après, preuves matérielles d’envoi à l’appui.

Ainsi François Hollande a-t-il pu devenir président de la République en prospérant sur ses mensonges, et il ne pourra pas nier avoir reçu le courrier ci-après qui l’en accusait ouvertement, ni avoir été informé du défi lancé à son intention de confronter en justice sa vérité et la mienne.

Pour information, ce tout récent courrier comprenait les lettres suivantes, qui sont à votre disposition :

Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! » [Télécopie du 27 septembre 2011]

François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! » [Télécopie du 28 octobre 2011]

François Hollande, pour mémoire et information : « Débilité intellectuelle de l’époque, lâcheté et malhonnêteté de ses élites ! » [Télécopie du 20 décembre 2011]

François Hollande, pour information: «Le « coup de la finance », les mensonges, les incohérences et autre « méthode Coué » du candidat Hollande ! » [Télécopie du 21 février 2012]

« Et le combat de LA Vérité visant les candidats de la Présidentielle 2012 cessa faute de combattants ! » (Version collective personnalisée) [Télécopie du 12 mars 2012]

François Hollande, J’ACCUSE : « Lâcheté, malhonnêteté et débilité intellectuelles d’un éventuel président normal ! » [Télécopie du 25 avril 2012]

François Hollande et PS, J’ACCUSE : « De la trahison de Jaurès au « casse du siècle » de la  Présidentielle 2012 ! » [Télécopie du 17 mai 2012]

François Hollande ne saurait invoquer un lynchage personnel seulement à son encontre, car je tiens à votre disposition les quelques cinq cents lettres adressées, en une dizaine d’années, à environ deux cents soi-disant élites de l’époque, dont vous trouverez les noms dans le texte joint. Assurément, elles furent rares à répondre, et plus précisément à argumenter sur le fond pour affronter LA Vérité absolue en confrontant à son jugement leurs points de vue relatifs partisans, qu’ils font fictivement, donc mensongèrement, passer pour LA vérité absolue.

En conclusion, il vous reste à démontrer éventuellement la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord, et à défaut vous ne pourriez-mieux faire que donner à mes propos une plus large audience, car, si chacun prétend volontiers dire LA Vérité – le plus souvent à son profit ! -, ils sont beaucoup plus nombreux à ne pas en avoir la moindre idée, du moins semblent-ils méconnaître celle annoncée au monde par ses grands diseurs universels, parmi lesquels des mystiques authentiques comme Lao-Tseu, le Bouddha et le Christ, et de vrais philosophes du UN absolu (Platon, Giordano Bruno, Spinoza et Constantin Brunner (1862-1938), leur héritier spirituel commun), à défaut de quoi il ne saurait y avoir de Vérité absolue – si deux vérités en effet se font face, aucune d’elles ne peut prétendre exprimer l’Absolu, ou l’Idéal « en soi » !

Et ainsi tous ces « vertueux » qui se donnent mutuellement des leçons de morale en matière de religion et d’idéologie, entre autre, ont inventé des fictions pour justifier leurs anathèmes, à savoir la coexistence d’un Bien et d’un Mal absolus. Or la coexistence de deux absolus est, philosophiquement parlant, une impossibilité absolue par définition.

Et donc il n’y a sur Terre ni Bien ni Mal absolus, comme l’établit ce mot de Spinoza :

« Nous ne désirons pas une chose, parce qu’elle est bonne (absolument bonne ou bonne « en soi »), c’est parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. »

Il en va de même de la fable des bons et des mauvais, des gentils et des méchants, des « vertueux » et des « salauds », les uns étant exclusivement voués au Bien par nature, et les autres condamnés à faire le Mal, de toute éternité. Cette fable des deux sortes d’humains a pourtant été dénoncée sans ambiguïté, voici près de deux mille ans, au point que tous ces donneurs de leçons aux Autres, mais plus rarement à eux-mêmes, fonctionnent avec deux mille ans de retard sur la pensée du Christ, ce génial diseur de LA Vérité éternelle absolue, dont le Père lui-même n’était pas libre de créer, ou non, notre monde, alors que tous ces vertueux croient en un « libre arbitre », en vertu duquel il suffirait de vouloir pour pouvoir, comme l’a mensongèrement illustré le « Yes, we can » de Barack Obama, resucée de notre bonne vieille méthode Coué.

 Je m’en tiens-là, compte tenu de la documentation jointe, et dans l’attente de votre éventuelle argumentation contraire, intellectuellement et philosophiquement étayée, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, comme je l’attends vainement depuis plus de dix ans.

Annexe : Vérité éternelle absolue versus mensonges et lâcheté des élites du XXIe siècle

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À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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