Nicolas Sarkozy, J’ACCUSE: « Euthanasie et réaffirmation publique d’un mensonge avéré ! »

Patong Beach, le 14 février 2012

Courriel : xxxxxx@neuf.fr

Objet : Nicolas Sarkozy, J’ACCUSE: « Euthanasie et réaffirmation publique d’un mensonge  avéré ! »

Monsieur Nicolas Sarkozy

Palais de l’Élysée

55, rue du Faubourg Saint-Honoré

75008 Paris

« Si je sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le complice des escrocs et des faussaires ! »  [Charles Péguy]

Monsieur,

Dans vos récents propos publiés dans Le Figaro Magazine du 9 courant, vous avez très précisément déclaré :

« Je ne souhaite pas de changement de législation sur l’euthanasie, la loi Leonetti est parfaitement équilibrée et fixe un principe, celui du respect de la vie. »,

Et dans l’entretien accordé au Figaro du 11 février sous l’intitulé, Mes valeurs pour la France, à la question suivante du journaliste, Sur la fin de vie, souhaitez-vous une évolution législative?, vous avez répondu :

« Non. L’euthanasie légalisée risquerait de nous entraîner vers des débordements dangereux et serait contraire à notre conception de la dignité de l’être humain. La loi Leonetti est parfaitement équilibrée, elle fixe un principe, celui du respect de la vie. Pour le reste, laissons place au dialogue entre le malade, sa famille et le médecin. Cela s’appelle faire preuve de compréhension et d’humanité. On n’est pas obligé de légiférer sur tout et tout le temps. »

Ces déclarations me fournissent une excellente occasion de vous rappeler ma lettre du 18 septembre 2010, adressée à l’Élysée en envoi recommandé avec accusé de réception, ainsi que l’atteste le récépissé postal ci-joint.

Ce courrier qui avait pour objet, « Philosophie, euthanasie et « débilité intellectuelle » » demeure néanmoins toujours sans réponse à ce jour, et ceci me permet de vous renvoyer au mot de Péguy, mis en exergue ici, dénonçant les menteurs de toutes les époques, ces éternels escrocs et faussaires de LA Vérité éternelle absolue.

En effet, ou bien ils l’ignorent, voire la nient, et surtout, comme je peux le prouver, ils ont peur de confronter leurs mensonges et leurs « croyances au miracle à son jugement, car il suffit à tous les invalider dans leur prétention à dire l’Absolu, la Vérité ou réalité absolue, et à parler au nom de l’Idéal – en particulier celui du Bien et du Mal, dont usent à merveille les moralisateurs publics de l’époque pour justifier  leurs décisions unilatérales en matière d’euthanasie notamment, ou de quelque autre sujet profitable pour leurs intérêts égoïstes de toutes sortes, notamment électoraux et financiers !

Dans le courrier rappelé, je vous avais notamment écrit, en préambule :

« Quatre mots seulement de votre lettre apportant à Rémy Salvat une réponse négative à sa demande d’euthanasie, en vous fondant sur des raisons dites philosophiques mais non précisées, me donnent une nouvelle occasion de dénoncer les mensonges et les « croyances au miracle » sur lesquels continuent de fonctionner hypocritement la société humaine universelle contemporaine en général et la communauté française en particulier, tout en prenant grand soin de refuser le véritable débat de fond qui suffit à les invalider, tous sans exception, dans leur prétention à exprimer l’absolu, LA Vérité absolue. » [Fin de citation]

Pour mémoire, notre époque se croit en effet au comble du modernisme dans le domaine des idées, alors qu’elle fait montre du même penser superstitieux que les pires périodes obscurantistes de l’humanité, puisque se fondant pareillement sur ce qui caractérise essentiellement la Superstition dans ses divers modes d’expression [Religion, métaphysique, idéologie et moralisme] et qui consiste à faire passer des vérités seulement relatives, de surcroît bien souvent partisanes, pour LA Vérité éternelle absolue.

Ainsi les raisons dites personnelles et philosophiques de votre réponse négative à Rémy Salvat ne sont-elles en réalité que l’absolutisation fictive, donc mensongère, de nos valeurs de Bien et de Mal soi-disant absolues sur lesquelles vous vous fondez pour décider en monarque absolu pour le coup, comme suffit à en témoigner votre refus de débattre sur le fond en matière de moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !]

En vérité, il n’y a pas, et il n’y aura jamais, de Morale absolue, c’est-à-dire absolument Unique, donc absolument vraie, puisque seule l’unicité, parmi d’autres critères, est gage d’absoluité. En effet, lorsque deux vérités, a fortiori davantage, se font face, aucune d’elles ne peut prétendre exprimer LA Vérité absolue, ainsi qu’il en va, par exemple, pour la religion en général et les religions monothéistes en particulier.

C’est pourtant seulement votre superstitieuse absolutisation de Bien et Mal qui vous autorise à imposer votre décision unilatérale en matière d’euthanasie. Aussi est-il indispensable, pour faire avancer ce débat jusqu’au point où sont parvenus nos voisins belges, helvétiques et néerlandais, de confronter tous les points de vue moralisateurs superstitieux à LA Vérité absolument absolue qui invalide la prétendue absoluité de Bien et de Mal. En effet, philosophiquement parlant,  la coexistence de deux absolus est une impossibilité absolue par définition, donc un mensonge – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Ainsi, lorsque vous évoquez des raisons personnelles et pseudo-philosophiques, autrement dit seulement relatives en matière de Vérité, pour justifier la décision signifiée à Rémy Salvat, croyez-vous vraiment que le législateur belge, helvétique et néerlandais ne se soit pas aussi posé les mêmes questions concrètes et n’ait pas soulevé de semblables objections avant de trancher dans un sens contraire au nôtre ?

Nos voisins ont certainement pesé aussi le pour et le contre, et en particulier ils ont sûrement analysé les objections des opposants sur les risques de dérapage et la soi-disant éthique médicale interdisant de donner la mort. Sur ce dernier point, c’est à se demander comment s’en accommodent aujourd’hui les médecins belges, helvétiques et néerlandais – sauf, évidemment, à leur récuser a posteriori toute éthique !

En tout cas, voilà un sérieux argument de moins sur le plateau « contre » de la balance – sauf à juger « absolument » du Bien et du Mal, comme le font les moralisateurs d’ici. Parmi eux, je ne peux manquer de citer en premier le Conseil consultatif national d’éthique, dont j’attends toujours une réponse contraire argumentée à ma lettre du 20 septembre 2008 ayant pour objet, « Euthanasie et superstition moraliste », tout comme j’attends celle de Jean Leonetti à ma lettre du 26 mars 2008 sous le même intitulé, tant les deux s’accordent en matière de penser superstitieux pour juger « absolument » du droit de mourir de leurs concitoyens et de la manière légalement autorisée d’y parvenir.

Je constate toutefois que nos voisins, sur la seule base d’arguments personnels uniquement « relatifs », ont eu le grand mérite d’ouvrir le débat et de trancher en faisant fi de nos arguments moraux, tandis que vous ne semblez pas être enclin à le faire aujourd’hui plus qu’hier, ce qui rabaisse ainsi les Français au rang de citoyens européens de seconde zone.

Pourtant, si j’en crois un article publié dans le n°1805 de l’hebdomadaire Le Point du 19 avril 2007, et sauf à vous d’établir un quelconque mensonge dans le texte intitulé « Lobbying – Les vrais raisons des militants de l’euthanasie », son auteur vous prête la déclaration publique suivante, faite le 11 février 2007:

« On ne peut pas rester les bras ballants face à la souffrance d’un de nos compatriotes qui en appelle à ce que ça se termine. »

C’était sans ambiguïté, mais si l’on confronte cette déclaration à la teneur de la lettre adressée par Rémy Salvat demandant votre aide, vous confirmez bien la « relativité » de toutes les opinions humaines conduisant chacun à penser et à dire, aujourd’hui, le contraire de ce qu’il a pensé et dit auparavant – et ceci concerne en particulier les décideurs politiques, comme vous l’illustrez si bien en la circonstance !

C’est pourquoi les propos lucides suivants, extraits de la lettre de Rémy Salvat à votre intention devraient vous inciter à respecter, aujourd’hui, votre parole du 11 février 2007, alors que la gauche, en cas de victoire du candidat Hollande, est en passe d’autoriser l’euthanasie active, confortant ainsi la promesse de Ségolène Royal qui écrivait dans sa lettre du 16 mars 2007 à Jean-Luc Romero, président de l’ADMD (Association pour le droit de mourir dignement):

« Je veux que nous allions courageusement au bout du débat pour pouvoir mettre en place, comme l’ont fait d’autres pays européens, une législation qui permette d’apaiser les souffrances les plus intolérables. »

Dans une lettre émouvante, dont l’intégralité est publiée sur Internet, Rémy Salvat vous avait notamment écrit ce qui suit :

« Je sais qu’en France, il n’y a pas de loi qui permette aux équipes médicales de pratiquer l’euthanasie. Ça m’empêche de vivre en paix (…). Il faut que la loi change ! (…) Le problème est que vous, Monsieur Nicolas Sarkozy, vous ne voulez pas en entendre parler. Moi, Rémy Salvat, je vous demande de laisser de côté votre avis personnel et d’arrêter d’être sourd. Vous le pouvez si vous êtes le président de tous les Français. »

Et j’ajouterai que vous ne pouvez pas continuer à rester sourd à cette voix venue d’outre-tombe qui vous rappelle à votre promesse en vous exhortant à la tenir, car vous avez effectivement le pouvoir d’enclencher publiquement le débat en consultant directement l’opinion, puisque vous entendez le faire sur des questions bien mineures, allocations de chômage par exemple.

 Toutefois, comme vous ne pouvez pas ignorer que le peuple français est majoritairement en faveur de l’euthanasie active, à l’exemple des Belges, des Suisses et des Néerlandais, vous n’entendez pas lui poser directement une question dont vous connaissez par avance la réponse embarrassante pour vous : vous avez dit : « malhonnêteté intellectuelle » ? ! OUI, je persiste et je signe, quitte à vous-même, évidemment, de démontrer le contraire !

 D’ici-là, au cas où vous acceptiez courageusement de débattre sur le fond, je vous précise que ma réponse en matière de Vérité, quel que soit le domaine concerné, ne varie pas et se limite, pour invalider toutes sortes d’arguments seulement relatifs, à celle déjà donnée pour l’euthanasie à Jean Leonetti et au Comité consultatif national d’éthique, ce Tribunal moral de l’époque censé juger « absolument » ce qui serait bien ou mal sur toute question sociétale qui lui est soumise, mais dont le « courage intellectuel » n’est pas la qualité première, au vu de son autisme.

 Mon principal et imparable argument face à toute vérité relative, fictivement érigée en Absolu, en Vérité absolue, ou mensongèrement élevée à l’Idéal, se fonde précisément sur leur « relativité », exact contraire du UN absolu, et il me conduit à poser la question suivante, précisément en matière d’euthanasie :

« Pourquoi, à un même moment de l’Histoire européenne, voire mondiale, ce qui est moralement considéré ici comme mal est-il jugé moralement bien ailleurs, si la pensée contradictoire des uns et des autres est véritablement inspirée par l’Idéal  en soi ? Un Idéal, pourtant à jamais inconnaissable « en soi » pour nous les humains, mais que seuls de rares « initiés » seraient comme vous en mesure de  connaître « en soi » pour l’imposer ensuite aux Autres sur la base d’un dualisme de l’Idéal, cette énormité philosophique ! »

Comme aucun humain, en vérité, n’est en mesure de connaître l’Idéal « en soi », il s’agit donc toujours uniquement de nos conceptions seulement relatives, individuelles ou collectives, assurément inspirées par l’Idéal,  mais jamais de l’Idéal en soi, comme l’exprime lucidement et sobrement ce mot sublime du Christ : « Mon royaume (Absolu ou Idéal en soi) n’est pas de ce monde. ». Et les humains se devraient de le méditer sans cesse, au lieu de continuer à se servir de l’Idéal, à charge contre les Autres – et ce, près de deux mille ans après cette parole de Vérité du Christ, dénonçant par ailleurs la fable des bons et des mauvais, des gentils et des méchants, toujours d’actualité deux millénaires plus tard !

Sauf à vous-même, évidemment, de démontrer la fausseté de ce bref exposé philosophique permettant de distinguer « radicalement » le relatif de l’absolu en raison de l’abîme à jamais infranchissable qui les sépare, comme vous avez précisément évoqué des raisons philosophiques pour justifier la décision signifiée à Rémy Salvat, l’opinion serait très certainement curieuse de les connaître.

Il ne tient donc qu’à vous-même de les exposer publiquement, sauf à contrevenir délibérément au « principe de transparence » sans cesse exigé des Autres, mais plus rarement de soi-même ! Ainsi, hormis le seul fait du prince, l’opinion pourrait-elle juger de la pertinence de votre refus d’euthanasie active, car même le pouvoir suprême ne confère aucune légitimité à dire absolument le Bien et le Mal !

QUI vous a donné, en effet, les pleins pouvoirs pour décider seul du droit de vivre ou de mourir de vos concitoyens, alors que vous avez tout loisir d’inclure la question de l’euthanasie active dans votre programme référendaire, ce qui aurait pour avantage de ne pas vous faire supporter, seul, le poids d’une éventuelle responsabilité morale personnelle ? !

J’en viens pour terminer à la raison donnée pour justifier votre opposition à l’euthanasie active, à savoir le soi-disant « respect de la vie », dont chacun peut juger, au quotidien, ce qu’il en est dans notre monde. Ce principe fixé, dites-vous, par Jean Leonetti, censé incarner ainsi la Parole divine, mais tellement peu sûr de lui-même qu’il n’a toujours pas eu jusqu’ici l’honnêteté et le courage intellectuels de répondre à ma lettre du 26 mars 2008, déjà évoquée, dans laquelle je pouvais pourtant lui écrire vertement, sans susciter la moindre réaction :

« Il semble, hélas, que ma démarche d’aujourd’hui sur l’euthanasie – ou suicide assisté, pour ceux qui ont peur des mots ! -, aura tout aussi peu de succès auprès de tous les « bienpensants » qui s’arrogent le droit, dans ce domaine comme sur tant d’autres questions sociétales, de décréter du Bien et du Mal prétendument absolus sur Terre. Certes, c’est tellement « juteux » de faire culpabiliser les Autres, après avoir fixé soi-même les règles du jeu, tout en se faisant passer pour de « vertueux » donneurs de leçons de morale, que les uns et les autres, en raison de leurs intérêts forcément contrariés par la reconnaissance de LA Vérité absolue, ne sont pas disposés de sitôt à en débattre – a fortiori à renoncer aux avantages escomptés de leur silence, y compris dans les urnes !

Au vu de la déjà longue histoire de l’humanité et des condamnations moralisatrices des siècles et des millénaires passés [Cf. Socrate, le Christ, Giordano Bruno, Galilée et Spinoza, entre autres hérétiques], je n’ai pas grand mérite à prédire qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps, pour la seule et unique raison que la nature égoïste humaine est « inchangeable » – sauf, évidemment, pour les vendeurs de rêve et les marchands d’illusion, au nombre desquels se comptent les « politiques » en général avec leurs fallacieuses promesses de changer le monde (cf. François Hollande), d’établir un « ordre juste » (cf. Ségolène Royal), ou d’instaurer un « monde nouveau » (cf. Nicolas Sarkozy) !

Pour en venir à la question de l’euthanasie, ses adversaires se retranchent, qui, derrière l’éthique médicale à l’exemple de Patrice Pelloux, qui, derrière des abus éventuels, d’autres, derrière le Dieu des religions, lequel, ayant donné la vie, serait  seul légitimé à la reprendre, paraît-il. Toutefois, ses opposants ne sont jamais à court d’arguments pour justifier qu’ils auraient (eux, si humains !) laissé Vincent Humbert vivre comme un légume pendant quarante ans ou plus, sans bouger ses membres, sans voir (imaginez l’angoisse !), sans parler, sans pouvoir effectuer seul les actions intimes les plus élémentaires, tout en assistant quotidiennement à sa déchéance progressive, et pour résumer : 100% dépendant pour tout, 24 heures sur 24, ad vitam aeternam !

Est-ce donc vraiment la fin de vie, dont vous rêvez pour vous en pareil cas, afin de la poursuivre jusqu’au bout pour rester conforme, en bonne logique, à vos convictions d’aujourd’hui ? Au vu du calvaire que vous auriez fait endurer à Vincent Humbert, pendant des décennies peut-être, n’allez plus dire aux citoyens-électeurs que « vous aimez les gens », pas plus que Patrice Pelloux, d’ailleurs ! Qui êtes-vous donc, vous les soi-disant bienpensants hypocrites, pour vous autoproclamer porte-parole de l’Idéal, alors que vous exprimez seulement votre conception personnelle, subjective, « relative » d’un Idéal qui, certes, inspire le moindre de nos concepts (liberté et égalité, par exemple), mais à jamais un « royaume, qui n’est pas de ce monde », comme l’enseignement du Christ aurait dû suffire à vous le faire comprendre et accepter ? ! ! !

En réalité, vous fonctionnez à l’encontre de sa Parole de vérité, car, si vous n’aimez pas réellement les gens, vous aimez la gloriole, les hochets du pouvoir, le confort matériel de la situation et autres joujoux, dont vous êtes mieux à même de juger que moi ! Toutefois, en égoïste qui assume, je ne vais pas reprocher aux Autres un égoïsme en tout point semblable au mien, mais je suis en droit de dénoncer la lâcheté et la malhonnêteté intellectuelles de tous ceux qui font, hypocritement et mensongèrement, l’opinion, sans avoir le courage de débattre ! ! !

Par chance pour lui, si je puis dire, Vincent Humbert a eu une mère « vraiment » aimante et combattive, au point d’accepter de se séparer d’un fils de vingt ans, car elle avait compris son désir et son véritable intérêt. Grand merci également au docteur Frédéric Chaussoy d’avoir montré que des hommes de l’ombre pouvaient être mille fois plus humains que nos décideurs professionnels de la politique, du monde médical, et certains médias, à commencer par le nouvel Observateur et son directeur-fondateur, Jean Daniel !

Quant à Chantal Sébire, encore si jeune, elle aurait eu, par la grâce de « vertueux », tels que Patrice Pelloux et vous-même, le « plaisir », voire le bonheur, de vivre pour contempler dans son miroir pendant des années encore, voire des décennies, son visage de plus en plus déformé – peut-être un des supplices, le plus difficile à supporter pour une femme, sans oublier l’atroce douleur que rien ne semblait calmer totalement, sauf mauvaise information de ma part, bien entendu.

Mais il est vrai qu’en matière de prévention de la douleur, quand on a entendu un ancien ministre de la Santé, très médiatisé par ailleurs, déclarer sans sourciller sur une chaîne télévisée : « On ne savait pas que les enfants souffraient. » (Sic !), on a tout compris de nos soi-disant « élites », qui décident de ce qui est bien ou mal pour nous – y compris à propos de notre mort et de notre souffrance !

Et le fait d’être à la place où elles sont, fut-ce par la volonté populaire, ne leur a jamais donné le droit de dire le Bien ou le Mal absolus, puisque l’Absolu ou Idéal n’est définitivement pas de ce monde ! Alors, qu’elles cessent leur discours bienpensant et moralisateur, elles n’expriment que leur point de vue « relatif », pas l’Idéal en soi !  ! !

Face à tous les arguments et autres arguties proposant la solution unique des soins palliatifs, par ailleurs très insuffisamment développés  en France, je me borne à vous renvoyer à la question : « Comment font donc les Belges, les Luxembourgeois et les Suisses, citoyens de pays tout aussi démocratiques que le nôtre, avec leur autorisation légale d’aider une personne à mourir dans la dignité, c’est-à-dire en abrégeant des souffrances intolérables, et en lui évitant le triste spectacle de sa dégradation annoncée ? »

Ils ont dû sûrement aussi avoir conscience des dérives et des abus éventuels, des réserves présentées par la superstition religieuse, et soulever également l’objection de l’éthique médicale. A propos de cette dernière, le problème est que, non seulement la réponse est fournie par le corps médical, dont les membres sont majoritaires au sein du Comité consultatif national d’éthique, mais elle est surtout  l’émanation du penser superstitieux.

Et ce n’est pas le Comité consultatif national d’éthique qui sera légitimé à me contredire, car j’attends toujours sa réponse à mes lettres des 7 octobre 2007 et 13 janvier 2008, dans lesquelles je dénonçais la superstition moraliste fondée seulement sur trois fictions, ainsi que je l’avais démontré – sauf au CCNE d’établir le contraire, évidemment ! » [Fin de citation]

Après ce très long exposé dénonçant les mensonges de la superstition religieuse et moraliste décrétant par votre entremise ce qui serait absolument bien ou mal, je vous renvoie à la lecture du texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites, dans lequel vous trouverez amplement exposée mon argumentation intellectuellement et philosophiquement étayée, à laquelle il ne vous sera pas interdit d’opposer vos propres arguments contraires basés sur la Raison et non sur la Foi, c’est-à-dire fondés sur la démonstration, et pas sur la croyance aveugle des divers modes d’expression du penser superstitieux humain, religion et moralisme en l’occurrence.

Á défaut de réponse argumentée, voire d’absence de réponse tout court, vous manifesteriez encore une fois votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc à tromper et à manipuler sciemment l’opinion, à l’exemple des responsables politiques de tous bords, à commencer par le candidat Hollande, des médias de toutes tendances, notamment le quotidien Le Monde et France Culture, ainsi que les soi-disant intellectuels ou pseudo-philosophes de l’époque, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy au premier chef, sans oublier nombre d’associations moralisatrices à sens unique, dont le MRAP et SOS Racisme en particulier.

Néanmoins, dans l’éventualité de votre réponse argumentée sur des points très précis de désaccord, en vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines, sauf à vous-même, évidemment, de démontrer le contraire.

Annexe : Texte, Mensonges et lâcheté des élites

 

 

 

 

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À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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