France Culture et Le Monde, J’ACCUSE :« Et « LA VÉRITÉ », bordel ? ! » [Modifié]

Le 7 novembre 2011

Objet :

France Culture et Le Monde, J’ACCUSE :« Et « LA VÉRITÉ », bordel ? ! » [Modifié]

France Culture

116, avenue du Président Kennedy

75016 PARIS

Courriel :

www.franceculture.com/


Le Monde

80, boulevard Auguste Blanqui

75013 PARIS

Fax : 01 57 28 21 21

[A l’attention des Directions et Comités de rédaction respectifs]

Mesdames, Messieurs,

Votre émission commune du 17 dernier, retransmise sur les ondes de France Culture depuis le siège social du quotidien Le Monde pour célébrer la victoire du candidat Hollande à l’issue des « primaires » socialistes, me donne une très exceptionnelle occasion d’englober vos directions et vos comités de rédaction dans ma gravissime accusation de colporter sciemment les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, tels que respectivement dénoncés en vain depuis le 24 février 1997 (cf. lettre à Edwy Plenel du Monde), et le 19 avril 2006 (cf. lettre à Ruth Stegassy de France Culture).

Pour en apporter la preuve formelle, je tiens à votre disposition l’intégralité de cette correspondance – soit plus d’une trentaine de lettres en tout – adressée en vain, durant des années, à vos deux institutions élitistes, faiseuses d’opinion surtout chez les prétendus intellectuels et les pseudo-philosophes de notre époque obscurantiste – du moins, tout autant que celles qui l’ont précédée au fil des siècles et des millénaires !

Dans cette abondante correspondance, je n’ai eu de cesse, non seulement de dénoncer vos mensonges et vos « croyances au miracle », mais aussi de mettre en cause votre honnêteté et votre courage intellectuels, illustrés par votre silence et votre refus de débattre sur le fond. C’est tellement vrai, d’ailleurs, que le quotidien Le Monde en a fourni la preuve en jetant officiellement l’éponge le 26 janvier 2004, comme l’attestent les documents ci-dessous, à savoir la lettre du secrétariat de Jean-Marie Colombani, suite à ma synthèse d’une trentaine de pages, et ma réponse à ce courrier :

Paris, le 26 janvier 2004

Monsieur,

Nous avons bien reçu votre lettre du 24 janvier adressée à MM. Colombani, Cassen, Plenel et Ramonet.

Nous vous confirmons que nous n’y donnons pas suite.

Veuillez agréer…

S L

Le secrétariat de Jean-Marie Colombani

Ce simple mot, en réponse à mes graves accusations répétées de mensonges et de manipulation de l’opinion, suffisait à confirmer l’absence de réponse sur le fond, ce qui est très pratique pour continuer à les colporter impunément, et donc à tromper ainsi l’opinion. Néanmoins, il ne vous est toujours pas interdit, encore aujourd’hui, de démontrer le contraire sur le fond, d’autant plus que mensonges et « croyances au miracle » refleurissent comme aux plus beaux jours du communisme et du socialisme triomphants des années 80 !

D’ici votre démonstration contraire,  qui n’est apparemment pas pour demain, cette dérobade avérée ainsi que votre obstination commune dans le silence et le refus de débattre, il faut croire que vous manquez vraiment d’argumentation opposée, au point que j’avais pu adresser au Monde, suite à cette fin de non recevoir, la réponse ci-après sans susciter pour autant une quelconque réaction de sa direction et de son comité de rédaction, qui auraient pu s’indigner de ma vive accusation. J’avais écrit, en effet :

« Mesdames, Messieurs,

En réponse à votre envoi du 26 courant, je vous remercie de me donner confirmation, de manière aussi explicite, de la volonté délibérée du journal Le Monde, leader de la presse française d’opinion, de continuer à tromper et à manipuler l’opinion.

Bonne continuation dans votre œuvre de désinformation et de « collaboration » avec la Superstition religieuse, scolastique, scientiste, idéologique et moraliste !

Au nom des lecteurs reconnaissants, je vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations distinguées. » [Fin de citation]

Cette fin de non-recevoir ne m’a pas empêché pour autant de continuer, au fil de l’actualité, à dénoncer vos mensonges et vos « croyances au miracle », sous des intitulés sans ambiguïté, à l’exemple de ma lettre du 11 février 2007 ayant pour objet, J’ACCUSE : « Assez de mensonges et de manipulation ! »

Ce qu’il y a de bien avec les menteurs qui colportent publiquement les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux, c’est qu’ils sont imperméables à LA Vérité, et donc tout glisse sur leur carapace, dès lors qu’ELLE peut rester dissimulée le plus longtemps possible, en vertu de l’une de leur devises favorites : « Courage, fuyons, c’est tellement juteux pour nous ! », ainsi que je peux encore l’établir, quatorze ans plus tard.

Je n’entends pas toutefois reprendre ici, pour la énième fois, l’intégralité d’une argumentation intellectuellement et philosophiquement étayée dans des centaines de pages toujours à votre disposition. C’est pourquoi je me borne, après un bref préambule récapitulatif, à vous renvoyer à la lecture de récents courriers adressés à de mensongers faiseurs d’opinion de divers milieux, parmi lesquels Bernard-Henri Lévy, le MRAP, Martine Aubry et François Hollande que J’ACCUSE également de colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, sans que ces « menteurs » aient pour autant plus que vous l’honnêteté et le courage intellectuels, voire les arguments nécessaires et suffisants, de débattre sur le fond pour contester mes affirmations – vous avez dit « suspect » ? OUI, assurément suspect en matière de Vérité – sauf à vous-mêmes, évidemment, de démontrer le contraire !

Pour vous aider éventuellement dans votre argumentation contraire sur le fond, je vous renvoie à l’exposé mystico-philosophique sur LA VÉRITÉ éternelle absolue, présenté dans le texte annexé,  Mensonges et lâcheté des élites, déjà maintes fois envoyé en vain, et ceci me permet d’autant plus de douter de votre réponse prochaine, a fortiori intellectuellement et philosophiquement étayée, ce qui confirmerait, une fois de plus, votre lâcheté et votre malhonnêteté intellectuelles.

Ainsi que proclamé dans le texte joint, « vous avez peur de LA VÉRITÉ ! », vous avez peur d’affronter LA Vérité éternelle, celle qui, face aux mensonges et aux « croyances au miracle » de l’époque, de toutes les époques, s’avère par le seul fait d’être UNE, Unique, et ainsi de contrarier tous les intérêts égoïstes partisans, individuels ou collectifs, de toutes sortes.

Et c’est pourquoi, à votre image, faute d’oser affronter LA VÉRITÉ, le faux penser, le penser du « faux » ou penser superstitieux, se caractérise par la sempiternelle confrontation d’une multitude d’idées contradictoires, dont TOUTES prétendent néanmoins exprimer l’ABSOLU, LA Vérité absolue. Or cette Vérité ultime – car indépassable – établit more geometrico, en sa qualité de Juge suprême, telle une sorte de preuve par neuf du pensé, du contenu pensé par notre entendement dans et sur (à propos de) notre monde, que, lorsque DEUX vérités – a fortiori davantage – fictivement érigées en absolu coexistent et s’opposent, aucune d’elles ne peut être LA Vérité absolue, puisque celle-ci est UNE, Unique !

A l’inverse, sauf à vous de démontrer le contraire, le penser superstitieux se caractérise par le « dualisme des absolus », autrement dit par la croyance en la coexistence possible de deux absolus, ce qui est une impossibilité absolue par définition, ainsi que démontré more geometrico par Spinoza dans son Éthique, et concrètement établi dans le texte annexé.

Ce faux-penser s’exprime dans la religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), dans la métaphysique matérialiste, ou scientisme, dans la métaphysique idéaliste, ou pseudo-spiritualisme des « philosopheurs » Descartes, Kant et consorts, dans l’idéologie, toutes idéologies confondues, et dans le moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale : LAQUELLE ? !], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, dont seule l’inobservation est réellement universelle – sauf à vous-mêmes ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire, à l’aune du devenir du monde, depuis la promulgation d’un texte adopté seulement par quarante-huit États sur les cent-quatre-vingt-quinze que compte aujourd’hui la planète : vous avez dit « universel » ? !

Non seulement ce catéchisme, d’où découlent vos condamnations moralisatrices partisanes, n’est pas universel, mais il n’est surtout pas absolu, puisque fondé seulement sur des fictions, maintes fois portées à votre connaissance, mais dont vous refusez obstinément de débattre.

C’est pourtant de ce péché originel « absolutisant mensongèrement le relatif », en faisant passer pour absolu, pour Vérité ou réalité absolue, le contenu seulement relatif de notre entendement pratique (imaginatio et ratio spinozistes), que proviennent les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, source des infinies contradictions, incohérences et revirements de notre monde humain, qui ne peuvent pas être, loin s’en faut, la preuve par neuf de LA VÉRITÉ. Chacun peut vérifier aujourd’hui, en cette période de grave crise mondiale, qu’ELLE ne peut provenir de tous les beaux discours et autres commentaires, non seulement contradictoires, mais sans cesse changeants, à l’exemple du désormais fameux « referendum » de Papandreou.

Ainsi les multiples et incessantes interventions médiatiques des soi-disant puissants de ce monde témoignent, non seulement de leur réelle impuissance à régir les affaires du monde à leur convenance, comme ils en « rêvent » à propos du climat de la planète, mais aussi que leurs infinis points de vue opposés ne rentrent pas dans le cadre du seul et unique véritable débat d’idées qui vaille.

Le véritable débat d’idées ne consiste pas, en effet, à opposer « à l’infini » des points de vue relatifs partisans à d’autres, tout aussi relatifs et partisans, mais à les confronter, TOUS sans exception, à LA Vérité éternelle absolue qui suffit à TOUS les invalider dans leur prétention à exprimer l’Absolu, ce qui est absolument absolu, ou à parler au nom de l’IdéalLEQUEL, d’ailleurs, puisque l’Idéal « en soi » est à jamais inconnaissable pour nous les humains ?

Notre monde fonctionne seulement sur un ersatz d’Idéal, que sont nos multiples conceptions idéalisées, c’est-à-dire fictivement élevées à l’Idéal, donc à cet Idéal « en soi », dont nous ne connaissons rien, et elles varient donc d’une époque à l’autre, d’un lieu à l’autre, d’un groupe à l’autre, d’un individu à l’autre. Et c’est sur « ÇA », entre autre, que les donneurs de leçons de morale aux Autres fondent leurs condamnations moralisatrices, forcément partisanes. Ainsi la « débilité intellectuelle » de l’époque en est même venue à faire passer pour du « racisme » la légitime critique d’idées, fut-ce des dogmes religieux, dans une république laïque, au point même d’envisager d’y instituer  un « délit de blasphème », sans la moindre réaction de soi-disant « élites » médiatisées, à commencer par les « philosopheurs » du jour, les Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et consorts, tout aussi courageux que vous pour débattre sur le fond avec ceux qui les dénoncent, en dénonçant leur penser superstitieux.

Et donc, faute d’en convenir, ou au moins d’en débattre, vous comme eux, vous n’échappez à aucun des modes d’expression du penser superstitieux,  contribuant par-là à alimenter des polémiques stériles, à juger et à condamner moralement les Autres, ceux qui ne pensent pas comme vous en matière de religion, de métaphysique, d’idéologie et de moralisme, où triomphe votre seul dualisme superstitieux.

Là, sauf démonstration contraire de votre part, votre croyance superstitieuse en la réalité de deux absolus, deux réalités coexistant absolument, est manifeste, tant dans la religion et la métaphysique idéaliste (cf. Dieu et notre monde), dans la métaphysique matérialiste (big bang, voire théorie des cordes, et notre monde), dans l’idéologie (vérité absolue de droite ou de gauche), et surtout dans le moralisme avec son Bien et son Mal prétendument absolus, et la distinction fictive des humains en deux catégories par nature : d’un côté, les bons, les prétendus « vertueux », aujourd’hui les soi-disant antiracistes, nous, et de l’autre, les mauvais, les salauds », les « exclusivement » racistes, eux.

Cette méconnaissance de l’exacte réalité éternelle de notre nature humaine égoïste, pourtant commune aux sept milliards d’humains d’aujourd’hui (hypocrites et inconscients inclus), et faute d’en tenir compte, pousse les humains à s’opposer au seul nom de ce penser superstitieux, car je ne doute pas que, tous autant que vous êtes à France Culture et au Monde, vous vous rangez au nombre des « vertueux », du seul fait de vous autoriser à juger et à condamner moralement les Autres – sinon, il faudra tenir publiquement le discours de LA Vérité, et par là même vous abstenir de « trier » ! ! !

Renoncer à distinguer les bons et les mauvais, les gentils et les méchants, par nature, serait déjà parler au nom de LA Vérité éternelle, celle de ce grand diseur universel parmi d’autres, dénonçant sans ambiguïté cette fable, voici près de deux mille ans, et donc, dans vos condamnations moralisatrices, vous avez près de deux mille ans de retard sur la pensée du Christ.

Je m’en tiens-là et vous renvoie donc au courrier et texte annexés, à savoir ma lettre du 13 décembre 2010 à Bernard-Henri Lévy, ayant pour objet, « BHL : J’ACCUSE ! », du 5 janvier 2011 au MRAP, MRAP : « J’ACCUSE ! » , du 20 avril 2011 à Martine Aubry, toujours Première secrétaire, sous l’intitulé, Martine Aubry : « Socialisme, gauchisme altermondialiste, écologisme scientiste, moralisme à deux balles et « OBSCURANTISME » ! », et du 28 octobre dernier à François Hollande, dont j’attendrai très longtemps la réponse, ce qui, comme déjà dit, est très pratique pour continuer à tromper sciemment l’opinion, malgré une grave accusation sans ambiguïté, François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! »

Vous avez ainsi largement de quoi démontrer la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord, et, à défaut vous témoigneriez donc de votre intention délibérée de continuer à colporter, en connaissance de cause, les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, donc à tromper et à manipuler l’opinion pour votre plus grand profit – en tout cas, pas celui de LA Vérité éternelle absolue !

Néanmoins, dans l’éventualité de votre réponse intellectuellement et philosophiquement étayée, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Mesdames, Messieurs, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines – sauf à vous-mêmes, évidemment, de démontrer le contraire !

Annexe : I – Lettre du 13 décembre 2010 à Bernard-Henri Lévy

II – Lettre du 5 janvier 2011 au MRAP

III – Lettre du 20 avril 2011 à Martine Aubry

IV – Lettre du 28 octobre 2011 à François Hollande

V – Texte, Mensonges et lâcheté des élites

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
Ce contenu a été publié dans General. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*