François Hollande, J’ACCUSE : « Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! »

Le 28 octobre 2011

Objet :

François Hollande, J’ACCUSE :

« Arrêtez de mentir et de tromper l’opinion ! »

Monsieur François Hollande          

Parti socialiste

10, rue de Solferino          

75007 Paris

Fax : 01 47 05 15 78

[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Benoît Hamon, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Martine Aubry, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]

« Si je sais la vérité et ne gueule pas la vérité, je suis le complice des escrocs et des faussaires ! »  [Charles Péguy]

Monsieur,

Avant d’avancer pour la énième fois mon argumentation intellectuellement et philosophiquement étayée sur laquelle se fonde ma grave accusation sans ambiguïté, je voudrais au préalable souligner que j’ai fait part du même grief, et en des termes rigoureusement identiques, à Martine Aubry dans ma lettre du 10 mars 2010, mais aussi dans celle du 15 juillet 2010 adressée en envoi recommandé au Parti socialiste sous l’intitulé, P S, J’ACCUSE : « Un « pays de merde », dans un monde de « TARÉS » ! »

Hélas, comme une longue pratique épistolaire, de plus de dix ans, m’a édifié sur la lâcheté intellectuelle des caciques socialistes, à une exception près, les réponses au courrier précité se font toujours attendre, ce qui est toujours autant de pris pour continuer à colporter impunément les mensonges et les « croyances au miracle » du monde, dont je vous avais entretenu sans succès dans une vingtaine de lettres.

Par chance, votre intronisation officielle de candidat socialiste à la prochaine élection présidentielle me donne une nouvelle opportunité de vous rappeler ce courrier adressé entre le 6 octobre 2000 et le 14 octobre 2011, par ailleurs toujours à votre disposition.

Je n’ai eu de cesse d’y dénoncer les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sur lequel continue de fonctionner la collectivité humaine universelle, dont la société française en général et le Parti socialiste en particulier. Comme vous en trouverez la confirmation dans le texte annexé, Mensonges et lâcheté des élites, cette accusation concerne non seulement des responsables politiques de tous bords, mais aussi  des médias de toutes tendances ainsi que de prétendus intellectuels ou de pseudo-philosophes et des associations moralisatrices à sens unique, puisqu’ils contribuent très largement à la désinformation générale et orientée de l’opinion – et ce, toujours sur seul fondement de leur penser superstitieux et de leur couardise d’affronter LA Vérité éternelle absolue !

C’est ainsi, par exemple, que vous n’avez toujours pas eu jusqu’ici, ne serait-ce qu’une seule fois en dix ans, l’honnêteté et le courage intellectuels de débattre sur le fond jusqu’au bout. Je ne considère pas en effet vos très rares réponses et vos accusés de réception de pure forme comme une participation au seul et unique véritable débat d’idées qui vaille, à savoir celui qui mène à un terme indépassable séparant définitivement le rêve de la réalité, en distinguant, pour l’éternité, LA Vérité, des mensonges et des « croyances au miracle » de notre monde relatif !

Le véritable débat d’idées ne consiste pas en effet à opposer  entre eux – à l’infini ! – des points de vue relatifs partisans (de droite ou de gauche par exemple, et pas seulement des opinions politiciennes), mais à les confronter, TOUS sans exception, à LA Vérité éternelle absolue, celle qui suffit à tous les invalider dans leur prétention à exprimer l’Absolu ou à parler au nom de l’Idéal.

C’est pourquoi, au vu des mensonges et des promesses si souvent dénoncés mais en vain, ma lettre du 30 dernier, dont j’attends toujours la réponse, avait sans ambiguïté pour objet, Primaire socialiste : « François Hollande disqualifié ! », ainsi qu’il en va de celle du 14 courant adressée au Parti socialiste à l’intention des deux finalistes, sous l‘intitulé, Primaire socialiste, Aubry versus Hollande : « Péché originel contre péché originel !  ».

Parvenu à la candidature souhaitée, vous avez dorénavant tout loisir de répondre sur le fond à ce courrier – et ce, précisément, pour ne plus continuer à mentir et à tromper l’opinion pour votre plus grand profit ! A défaut, évidemment, vous pourrez continuer à promettre tout et son contraire, sans oser toutefois affronter un illustre contradicteur inconnu sur le terrain de LA Vérité éternelle absolue, telle qu’amplement démontrée more geometrico dans la correspondance antérieure et dans le texte mentionné maintes fois adressé en vain.

Or, si toutes ces soi-disant « élites », qui pérorent devant l’opinion, étaient confrontées publiquement à leurs mensonges et à leurs « croyances au miracle », il y aurait, comme disait l’Autre, largement de quoi faire sauter la République pour avoir tant menti et trompé sciemment l’opinion – hélas, elles se défilent comme des péteux devant le véritable débat d’idées ! ! !

Pourtant, suite à l’abondant courrier porté à votre connaissance, vous aviez amplement l’occasion de démontrer la fausseté de mes affirmations sur des points très précis de désaccord. Je pense en effet y avoir tout dit et redit, en matière de penser superstitieux dans ses divers modes d’expression : religion, toutes les religions sans exception, métaphysique matérialiste, ou scientisme, métaphysique idéaliste, ou pseudo-spiritualisme, idéologie, toutes idéologies confondues (socialisme inclus), et moralisme [Morale et condamnations moralisatrices des Autres au nom de LA Morale], tous catéchismes réunis, y compris le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration soi-disant universelle des droits de l’Homme de 1948 – et ce, sans que vous trouviez une seule opportunité, non seulement d’en débattre, mais a fortiori d’en tenir compte devant l’opinion !

La seule relecture des deux lettres mentionnées ci-dessus vous suffira pour retrouver l’essentiel de l’argumentation sans cesse avancée depuis plus de dix ans, puisque LA Vérité éternelle absolue ne se « démode » pas, comme le confirme à la fois la Parole de mystiques authentiques, tels Lao-Tseu, le Bouddha et le Christ, entre autres, ainsi que la « vraie » philosophie des Socrate, Platon, Giordano Bruno, Spinoza et Constantin Brunner (1862-1937), leur héritier spirituel souvent évoqué dans mon courrier.

Vous y prendrez conscience que, non seulement La Vérité absolue ne se démode pas et reste éternellement d’actualité, comme le confirme encore aujourd’hui la fable des bons et des mauvais, des gentils et des méchants, dénoncée en son temps par le Christ, voici bientôt deux mille ans, mais que, de surcroît, elle n’échappe qu’aux foules superstitieuses qui pervertissent la Parole de ses grands diseurs universels sur l’unique fondement d’un « dualisme des absolus » totalement antiphilosophique – sauf, évidemment, à vous-même ou à quiconque – à commencer par nos « philosopheurs » contemporains médiatisés ! – de démontrer le contraire !

Faute d’avancer vos éventuels arguments contraires intellectuellement et philosophiquement étayées, vous témoigneriez d’un penser superstitieux ayant deux mille ans de retard sur la pensée du Christ, le mystique authentique et non le fondateur d’une religion qu’il n’a pas voulu créer, ainsi que ceci peut être établi dans la mesure, où la vraie philosophie et la mystique authentique se rejoignent par des voies différentes, en matière de Vérité, sur l’UN absolu, le réel absolu : celui, à propos duquel Bernard Espagnat écrivait dans son livre, A la recherche du réel :

« Le réel par excellence, ce ne sont pas les contradictoires entités sur lesquelles travaillent les hommes de science contemporains, mais ce que Spinoza nomme la substance. »

Après ce bref rappel mystico-philosophique largement développé dans le texte annexé que vous avez tout loisir de contester sur le fond, j’en viens à mon accusation pour établir celle-ci, de manière très  concrète. Il me suffit pour cela de reprendre, à des années de distance, deux de vos propos publics consistant en des promesses mensongères, puisqu’à jamais irréalisables jusqu’à la fin des temps – sauf, évidemment,  à vous-même ou à quiconque d’établir le contraire !

D’ici votre démonstration – à la saint Glinglin ! -, vous avez vraiment de la chance, vous les politiciens ou autres marchands de rêve et vendeurs d’illusion, que l’Homme, ainsi que l’a dénoncé en son temps le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), soit davantage porté par nature à « croire au miracle » qu’à penser « vraiment » – à réfléchir, tout simplement !

Ainsi, comme rappelé dans ma lettre du 30 dernier, vous aviez parlé, le 21 novembre 2004 sur LCI, de « cette gauche qui veut changer le monde et qui sait comment le changer. », ce qui me suffit, intellectuellement parlant, pour vous « disqualifier » dans votre intention de devenir président de la République française en portant de tels mensonges éternels, aussi longtemps que vous n’y renoncerez pas, ou ne démontrerez pas la fausseté de mes affirmations, même si votre illustre prédécesseur socialiste ne s’en démarquait pas, et en a très largement profité.

A titre anecdotique, j’ai d’autant mieux connu le 10 mai 1981 que je faisais partie de ces millions de « croyants au miracle » d’alors, au point même de récidiver en 1988, mais ceci m’a suffi définitivement pour ne plus confondre rêve et réalité.

Faut-il vous rappeler les rêves et les promesses non tenues de François Mitterrand ainsi que les « croyances au miracle » des révolutionnaires de 1789 et de 1917, dont on a vu ce qu’ils ont apporté au monde en terminant dans le communisme avec sa centaine de millions de victimes, avant de disparaître officiellement de sa mère-patrie ? Et sur ce, malgré l’évidence irréfutable de l’Histoire du monde, vous venez déclarer devant le peuple français : « Je veux réenchanter le rêve français. »

Que vous mêlez-vous donc de changer le monde, puisqu’il change suffisamment tout seul, et à tout instant ? Cette évidence incontestable ne vous empêche pas pour autant de continuer à promettre un bonheur « éternellement durable » dans l’éden privilégié d’un monde en perpétuel mouvement, tout comme vos alliés écologistes mentent et trompent l’opinion en lui faisant croire qu’il est possible de stabiliser le climat de la planète dans un monde qui change sans cesse, et où le mouvement est l’unique cause de l’incessante transformation de toutes les choses de notre monde, à commencer par nous, les êtres humains.

Et vous, imperturbablement, vous vous obstinez à cacher LA Vérité aux Français, donc à leur mentir et à les tromper – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment de démontrer le contraire ! Je tiens à vous préciser toutefois que même Europe Écologie Les Verts et ses grands leaders historiques n’y sont pas encore parvenus, comme l’atteste ma correspondance à votre disposition !

A TERMINER…

À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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