Hussein O. has fucked you !

OUI, Barack Obama vous a « niqués » ! Ce « vous » indifférencié vise tout particulièrement les millions, ici, les dizaines de millions, en Europe, et les centaines de millions, à travers le monde, d’ « Obamaniaques » superstitieux, ces « croyants au miracle » découvrant le nouveau messie planétaire attendu en vain, depuis deux mille ans, dans l’espoir de transformer notre monde en paradis terrestre, en transposant l’Idéal dans le quotidienENFIN !

A en juger par l’Obamania hystérique des banlieues chaudes, ils étaient déjà infiniment nombreux à « croire » que même le racisme allait disparaître, ainsi que l’avait déjà prédit ce commissaire de série télévisée déclarant, voici plus de vingt ans, au cours d’une émission estivale sur TF I : « Dans vingt ans, le racisme aura disparu ! ». Les vingt années sont écoulées depuis longtemps, mais le racisme stricto sensu, cette forme spécifique de discrimination – une, parmi tant d’autres -, est toujours une réalité indéniable. Néanmoins, je doute fort que, plus de vingt ans après, ce prophète désavoué ait renoncé à « croire au miracle », car la Foi ne se raisonne pas – c’est pourquoi, à en croire un dicton le concernant en propre : « communiste un jour, communiste toujours ! » 

Quant à Obama, pas de doute qu’il allait réussir ce miracle puisque le messie nouveau était « noir », la couleur correcte exigée aujourd’hui, comme gage de vertu et de transformation possible du monde (cf. Nelson Mandela) ! Ce n’était pourtant que la moitié de la vérité, sauf à ignorer l’existence de sa mère, mais les croyants au miracle ne s’embarrassent pas des demi-vérités, par conséquent des mensonges, pour peu que ceux-ci aillent dans le sens de leurs illusions, ainsi que  Marx et les marxistes l’ont prouvé depuis bien longtemps – même si les indécrottables « rêveurs » ne sont toujours pas revenus de leurs illusions de jeunesse ! 

Afin d’établir ce que j’avance sur la manipulation dénoncée, mes arguments se fondent, à la fois, sur le slogan de campagne d’Obama, « Yes, we can », et sur la teneur du tout récent discours du Caire, apologie de l’islam à l’intention de la planète entière.

En effet, affirmer : « Oui, nous pouvons », en sous-entendant par-là « parce que nous le voulons », c’est recourir à la sempiternelle « méthode Coué » masquant l’immémoriale impuissance des humains à changer le monde dans le sens des infinies promesses inconsidérées, dont toutes se ramènent à croire pouvoir transposer l’Idéal dans le quotidien par l’action magique de notre soi-disant libre volonté : «  Je veux, donc je peux ! »

S’il suffisait de vouloir pour pouvoir, il y a longtemps que les humains auraient transformé la planète en paradis terrestre, réalisant ainsi un rêve multimillénaire, alors que le premier individu venu, pour peu qu’il soit lucide et intellectuellement honnête, est bien obligé de constater qu’il ne régit même pas son destin personnel à sa guise – comme il le voudrait !  Chacun, quel que soit son statut dans la société, du bas au sommet de l’échelle sociale, fait ce qu’il peut, pas ce qu’il veut !

Forcément, puisque, dans notre monde, « TOUT » (phénomènes naturels, évènements historiques, actions collectives et actes personnels) dépend, en réalité, non pas de notre prétendue libre volonté, mais de la « nécessité », au sens spinoziste du terme, telle que résumée dans cet extrait de l’Appendice de Éthique I :

« D’où il suit, en premier lieu,  que les hommes se croient libres parce qu’ils ont conscience  de leurs volitions et de leur appétit, et qu’ils ne pensent pas, même en rêve, aux causes qui les disposent à désirer et à vouloir, parce qu’ils les ignorent.»

Si notre volonté était véritablement libre, non déterminée, c’est-à-dire totalement  indépendante de l’infinité des causes et des effets de la chaîne causale infinie, ceci reviendrait à faire de toute volition, de tout acte volontariste de chacun, à tout instant, le premier maillon de la causalité infinie. Or, le simple fait d’être né – malgré nous ! – suffit à  témoigner de cette impossibilité absolue, puisque notre naissance nous a fait entrer ipso facto dans la causalité infinie remontant aux millénaires précédents, voire dans les millions d’années antérieures – sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire – à commencer par ceux qui se disputent, aujourd’hui, la propriété d’une terre au nom d’un passé révolu depuis très longtemps,  depuis des millénaires !

Aussi, sauf à Barack Obama lui-même de démontrer la fausseté de cet extrait de Éthique I, et en attendant que les quatre années de son mandat le confirment, son « Yes, we can » n’était qu’une supercherie, un mensonge, une « escroquerie intellectuelle » à l’adresse des citoyens américains, voire de la planète entière en raison de l’Obamania ambiante. Certes, il avait été devancé, en cela, par la grande prêtresse d’un « ordre juste » mondial, réussissant aussi à « niquer » près de dix-sept millions d’électeurs en leur promettant d’élever, définitivement et universellement, l’égalité, l’ordre juste, au rang de l’Idéal, mais DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN – à la saint Glinglin  comme dab !

Si je le répète sans cesse, c’est bien la preuve que j’ai encore et toujours raison, puisque la réalité du monde, ne serait-ce que dans ses infinies inégalités, ne m’a pas encore démenti – et pas davantage les menteurs, d’ailleurs, bien que très souvent invités à démontrer le contraire ! Forcément ! En effet, autant j’avoue être totalement incapable de prédire ce qui se produira dans des millénaires, autant je peux garantir, aujourd’hui, ce qui n’arrivera jamais jusqu’à la fin des temps humains – comme pourraient le faire tout aussi bien, d’ailleurs, tous « ceux qui ne croient pas au miracle » ! Celui qui me contredira, en démontrant le contraire, ne sera pas encore né avant que je sois mort – ni après, d’ailleurs ! ! !

Toutefois, pour répondre par avance à de légitimes réactions suscitées par  la critique de « Miss ordre juste », je fais remarquer que je ne mets pas sur le même plan les promesses relevant du domaine du possible, telle que l’augmentation du pouvoir d’achat, par exemple, puisqu’il suffirait d’une embellie en lieu et place d’une crise économique – comme il en fut dans les « trente glorieuses » – et celles appartenant au domaine de l’impossible – transposer l’Idéal sur Terre -, qui sont donc condamnées à rester lettre morte jusqu’à la fin des temps : changer la nature égoïste humaine, établir un « ordre juste » sur la planète entière, éradiquer universellement la violence, moraliser le capitalisme, aussi longtemps qu’il existera, etc., etc.

C’est tout ce qui fait la différence entre la théorie, l’Idéal, et la pratique, la réalité quotidienne, entre le possible et l’impossible, entre un pragmatique et un « rêveur », entre un messie,  fut-ce une femme, et un politicien ordinaire conscient de ses limites, ce dont ne témoignait pas davantage le slogan de campagne, « Ensemble, tout est possible ». Les politiciens, toutes tendances idéologiques confondues, sont décidément indécrottables dans leurs promesses de toutes sortes, dès lors qu’ils s’engagent à changer le monde – mais la faute à qui, sinon à ceux qui les suivent dans la quête de cet utopique Idéal, d’un « impossible rêve » ? !Aujourd’hui, par exemple, celui d’instaurer sur la planète un « climat sur mesure » pour l’éternité, alors que, précisément, les six milliards de volontés dites « libres » n’y sont pas intéressées, de manière consensuelle ! ! !

Faire mieux relève du domaine du possible, quoique jamais par la seule volonté prétendument libre de quiconque, tandis que rendre idéal notre monde, c’est absolument impossible jusqu’à la fin des temps. Et c’est pourquoi, sauf à l’intéressé ou à quiconque, évidemment, de me démontrer le contraire, Obama vous aura déjà « niqués » sur ce point, ainsi que l’a déjà illustré sa toute récente et timide réaction sur la situation en Iran – cinq mois à peine après son intronisation oficielle, son « Yes, we can » a déjà du plomb dans l’aile ! Et de l’Iran à l’islam, il n’y a qu’un pas, tout comme de l’islam au penser superstitieux – mais pas seulement l’islam, pour être honnête !

Certes, les Obamaniaques d’alors avaient négligé le prénom « Hussein » et le grand-père musulman, raillant ceux qui les mettaient en avant comme arguments anti-Obama. Or le discours du Caire, même s’il se voulait une main tendue avec la plus grande menace planétaire actuelle, était une apologie de l’islam, doublée de la «croyance au miracle» de le faire changer pour le plus grand profit de l’humanité, tremblant devant le choc annoncé des civilisations sans même remarquer que l’expansion hégémonique de l’islam remonte à sa prétendue « révélation ». Si vous l’ignoriez ou le niez, cent ans plus tard, en effet, les cavaliers musulmans étaient aux portes de Poitiers, sans succès, mais trois cents ans après, l’Espagne était envahie pour des siècles – jusqu’à la « Reconquista » !

Aujourd’hui, une heure, voire quelques heures, d’avion ou de bateau suffisent, fut-ce dans la clandestinité, autrement dit dans l’illégalité, pour faire de pays européens une terre d’islam, dont nos aïeux n’ont pas voulu, mais nos descendants comprendront pourquoi – vous avez dit « lâcheté des élites » ? ! A en juger par la toute récente proposition de loi envisagée par le député communiste André Gerin contre le port de la burqa en France, trente ans seulement après la nouvelle invasion, avérée par la croissance exponentielle des mosquées, passant d’une centaine en 1981 à plus de deux mille aujourd’hui, il faut croire que toutes les élites sans exception, de droite et de gauche, ont bien dû faillir quelque part en matière d’intégration républicaine, laquelle avait pourtant fait grandement ses preuves auparavant – précisément, parce que le principe de laïcité était alors une valeur sacrée de la République, tandis que nos élites ont cédé devant la pression de l’islam, et chacun sait bien ce qu’il advient, quand on met le petit doigt dans l’engrenage, comme le Kosovo, berceau de la Serbie, est là pour en témoigner ! ! ! 

A leur décharge, je veux bien admettre que leur angélique naïveté, sur fondement d’égalité absolue ou idéale, méconnaissait cet avertissement de Brunner, à vocation universelle et intemporelle : « Ménager la superstition aujourd’hui, c’est s’exposer, demain, à des dangers encore plus grands ! »

C’est pourquoi, même si j’accorde à Barack Obama une certaine honnêteté intellectuelle, un apparent équilibre dans ses propos du Caire, il n’en a pas moins servi de tribune à l’islam, cette expression du penser superstitieux au même titre que toutes les religions, mais pas seulement elles. Par ailleurs, les bienpensants d’ici ont fait suffisamment de tintamarre à propos du discours de Nicolas Sarkozy, au Latran, pour rester coi devant le discours de Barack Obama faisant l’apologie de l’islam dans la mesure où il a dissimulé ce qui fâche ; à ce jour, en tout cas, vous n’avez sûrement pas encore entendu le moindre mot pour dénoncer ce qui serait ici un scandale – le président actuel de la République venant vanter publiquement les seuls mérites de la superstition chrétienne, en dissimulant ses côtés noirs d’hier et d’aujourd’hui  !

Je suis d’autant plus à l’aise pour critiquer les religions que je pense avoir déjà suffisamment démontré, ici et là, que la Religion, toutes les religions sans exception – et donc aussi l’islam -, est une des formes du penser superstitieux dans sa prétention à exprimer l’Absolu, la réalité ou Vérité absolue, sans réussir à provoquer jusqu’ici la moindre réaction contraire d’une seule des prétendues élites dénoncées, fussent-elles de gauche, donc a priori areligieuses, voire antireligieuses, mais elles ne s’en posent pas moins en défenseurs publics de l’islam – vous avez dit « lâcheté » des élites ? !

OUI, puisqu’aucune d’entre elles, preuves à l’appui, n’ose même aborder le débat sur la superstition religieuse – au secours, Voltaire ! ! ! Or, le seul moyen efficace de démonter les mensonges et les « croyances au miracle » de la Superstition dans ses divers modes d’expression, c’est précisément de les démontrer – et donc ici, un grand merci à Spinoza !  

Si la laïcité autorise quiconque à pratiquer la religion de son choix, quitte à en montrer ses signes ostentatoires, elle n’a pas à interdire de critiquer la religion sur le fond, et a fortiori à pratiquer, de façon partisane, une politique du deux poids, deux mesures en faveur de l’une plutôt que l’autre. Au stade, où en est la France en matière de religion, aujourd’hui, et au vu des premières réactions suscitées par sa proposition de loi, je souhaite bien du plaisir à André Gerin, car, selon la prophétie de Brunner, il est déjà trop tard pour agir – pour réagir ! L’exemple de cohabitation des religions dans l’Espagne médiévale – pas celui des contes de fées ! – n’a servi à rien, alors que l’islam n’a pas changé et n’est pas moins conquérant depuis lors ! ! !  

Pour dénoncer le penser superstitieux de la religion en général, mon argumentation s’appuie sur l’idée fondamentale suivante : ce qui est absolu, absolument absolu, ne peut être qu’UN, Unique. En conséquence, « deux » prétendus absolus, « deux » soi-disant vérités – religieuses, métaphysiques, idéologiques ou autres – ne peuvent pas, l’une et l’autre, être « absolument vraies » – sauf à Barack Obama ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Aucune religion monothéiste, fondée sur le dogme d’un Dieu créateur et de sa création – notre monde -, ne saurait donc exprimer LA Vérité absolue en raison seulement de ce « dualisme » des absolus, puisque la coexistence de deux absolus est une « impossibilité absolue » par définition, philosophiquement parlant, ainsi que Spinoza l’a démontré more geometrico.

Pour l’établir concrètement ici, ce qui est absolu est également infini, mais aussi éternel, parfait et immuable. C’est pourquoi, si deux absolus pouvaient réellement coexister, chacun d’eux étant infini par définition, il y aurait donc « deux » infinis – problème : comment deux prétendus « infinis » pourraient-ils exister sans se limiter mutuellement, sauf à ne pas être véritablement infinis, précisément ?

Ce raisonnement est également valable dans l’hypothèse où deux « perfections » coexisteraient, et ce qui vaut en matière de religion fonctionne aussi pour le scientisme matérialiste et la pseudo-philosophie spiritualiste avec leurs « deux » absolus : un Dieu, ou un principe créateur (primus motor, big-bang, etc.), et notre monde. Or, de ces deux prétendus absolus, sachant que les superstitieux ne doutent nullement de l’ « absoluité » de leur Dieu éternel, voire du principe créateur posé comme tel,  l’intrus, en tant qu’absolu, est donc notre monde humain, puisque deux absolus ne peuvent pas coexister.

C’est donc fictivement  que notre monde est considéré par la quasi-totalité des humains comme étant une réalité absolue, comme ayant une existence absolue, autrement dit éternelle. En vérité, malgré les apparences de l’expérience première des sens, ou imaginatio spinoziste, notre monde n’existe que « relativement », c’est-à-dire en relation  à notre entendement humain, ainsi que cela a été démontré plus précisément dans un récent courrier à Régis Debray, entre autre. Il en va ainsi de tout monde particulier, dont chacun n’existe que dans sa relation relative à un entendement spécifique donné – et par conséquent n’existe pas « absolument », sauf à prendre le relatif pour l’absolu !

Ce « dualisme » superstitieux » des absolus ne va pas sans soulever une autre contradiction, puisque notre monde humain soi-disant absolu, étant ipso facto éternel, est néanmoins supposé avoir eu un « commencement », que ce soit par l’action d’un Dieu ou d’un big-bang. Or, éternel  signifie précisément « sans commencement », d’où un problème à jamais insoluble, puisque commencement et éternité sont incompatibles – pour sortir de cette contradiction, il suffit de rejeter le penser superstitieux dans ses ténèbres, et de retourner dans l’UN absolu des « vrais » philosophes !

Encore faudrait-il accepter d’en débattre, mais aucune de nos soi-disant élites, prétendus intellectuels et pseudo-philosophes inclus, ne s’y est encore risqué jusqu’ici, ce qui laisse le champ libre à la religion en général, et à l’expansion de l’islam en particulier, autorisant ainsi les accusations d’ « islamophobie » pourtant  fondées seulement sur des croyances superstitieuses, donc sur des mensonges – sauf à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire ! Ainsi elles resteront nulles et non avenues, hormis pour les bienpensants, aussi longtemps que leurs zélateurs et les censeurs refuseront de les confronter à LA Vérité absolue qui suffit à les invalider sur le fond, et donc aussi dans leurs condamnations moralisatrices – sauf à revenir ainsi des siècles en arrière, quand il était interdit de critiquer publiquement la religion ! 

C’est pourquoi j’ai jugé indispensable d’établir a priori la croyance  religieuse superstitieuse de Barack Obama, fut-elle évangélique, afin de porter un jugement argumenté sur son discours du Caire sans être contraint d’analyser en détail tous les points de son allocution, puisque celle-ci est entachée d’un péché originel, à savoir les mensonges et les « croyances au miracle » de la religion, toutes les religions sans exception – monothéistes ou non. En conséquence, faire ami-ami avec la superstition religieuse n’est pas la meilleure manière de suivre le judicieux conseil donné par Brunner, comme en témoigna la capitulation de Munich  en son temps !
 

A SUIVRE…                                               

À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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