GIEC : Fabrique scientiste d’une « nouvelle arnaque » planétaire [FIN]

Rappel 

L’article reproduit ci-après, bien que publié en octobre 2007 dans le n°1081 de Science et Vie  n’a toujours rien perdu, aujourd’hui, des vives critiques à adresser au GIEC en particulier, et au scientisme en général. Sans autre commentaire, je me borne à rappeler que, malgré les critiques de scientifiques lucides, Claude Allègre en particulier, sur les lacunes, pudiquement parlant, de la science contemporaine, certains hommes de science dévoyés n’en continuent pas moins à "absolutiser" leurs opinions relatives sur le climat de la planète et les moyens de le réguler à notre guise pour l’éternité.

Et forcément, dans un monde où "TOUT EST RELATIF", même les opinions scientifiques sont, et seront toujours, sujettes aux révisions de la science des siècles et des millénaires à venir, puisque  "la vérité officielle scientifique, ça n’existe pas", dixit précisément Claude Allègre – à juste titre, puisque l’Absolu ou Idéal n’est pas de ce monde, fut-ce en matière de vérité !

Pour ma part, je n’ai pas cru pouvoir mieux faire pour dénoncer le scientisme avéré des prophètes de malheur du réchauffement climatique qu’écrire à Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet, après  Nicolas Hulot et Nicolas Sarkozy, entre autres, pour souligner que, dans un univers perpétuellement en mouvement, il était à jamais "impossible" de régler à notre convenance mondiale le climat de la planète jusqu’à la fin des temps…

Et si je parle d’une "nouvelle arnaque" planétaire, c’est parce que l’humanité en connaissait déjà trois jusqu’ici : la religion, l’idéologie et le catéchisme soi-disant universel contemporain. Toutes, assurément inspirées par l’Idéal comme le moindre de nos concepts, ont en commun de croire pouvoir transposer l’Idéal dans le quotidien. Je laisse donc les "croyants au miracle" de toutes sortes, y compris ceux de la superstition idéologique, continuer à attendre l’avènement de leurs chimères : DEMAIN, toujours DEMAIN, seulement DEMAIN, à la saint Glinglin.

Faute de pouvoir user de leur Raison pour leur faire entendre raison, je renvoie chacun d’eux aux décennies, qui l’attendent, pour vérifier mes dires. Cependant, je ne doute pas qu’ils "croiront" encore sur leur lit de mort, même en n’ayant toujours rien vu venir de leurs rêves éveillés, puisqu’ils sont voués par nature à "croire" plutôt qu’à penser vraiment – autrement dit à demeurer "naïfs, cocus et frustrés" jusqu’à leur dernier souffle !

Je leur donne toutefois raison sur un point : Ça fait vraiment tellement de bien de "croire au père Noël" – quand on a six ans au plus !

Annexe : GIEC Anatomie d’un consensus [FIN]

LES QUESTIONS DÉLAISSÉES PRISES EN COMPTE

 D’ailleurs, la qualité des travaux du Giec a réussi à imposer le jeune organisme comme la référence mondiale en la matière. Un succès qui n’empêche pas les critiques. Ainsi les "sceptiques", ceux pour qui le réchauffement n’est encore qu’une hypothèse : ils ont longtemps dénoncé l’alarmisme des rapports de l’organisation, qu’ils jugeaient faussés par des arrière-pensées politiques. Plus récemment des critiques se sont fait jour, en pointant du doigt une trop grande modération du Giec, voire son absence de position et, parfois, d’établir une sorte de dogme. Alors qu’il est notoire que la science a toujours progressé par des controverses, des oppositions, des révolutions même…Reste qu’on peut noter, avec Hervé Le Treut, que le Giec peut difficilement lancer des anathèmes sur des chercheurs, "car il ne dispose d’aucun pouvoir sur eux puisqu’il ne finance pas directement leurs travaux." Tout au plus, les rapports peuvent-ils modifier l’importance relative des domaines scientifiques qu’ils ne sont censés que refléter. Comme le fait remarquer Amy Dahan: si le Giec est un "consommateur" de science et non un producteur, il a contribué à " reconfigurer la recherche sur le réchauffement climatique en mettant en avant des questions peu considérées jusque-là : rôle des sols et des forêts, prédictions régionales, vulnérabilité à la montée des eaux…."

 

RÉUNIONS Á HUIS CLOS PARFOIS TRÈS TENDUES

 

 Mais l’histoire ne s’arrête pas à ce consensus scientifique, dont témoignent noir sur blanc les rapports. Car il en existe un second. En effet, ces documents faisant des milliers de pages, peu de gens les lisent en dehors des spécialistes. C’est pourquoi le Giec en rédige un "digest", baptisé "Résumé à l’intention des décideurs". C’est lui qui sera discuté à Valence. Long d’une vingtaine de pages seulement, il est bien facilement repris par les politiques et les journalistes, et son impact public lui confère une importance considérable. Mais, de par sa concision, il ne peut rendre compte des subtilités et autres doutes qui figurent dans le rapport. Concentrer tout un chapitre en quelques lignes tient de la gageure; chaque mot compte. Et de fait, la synthèse est validée ligne à ligne, mot à mot par l’assemblée du Giec. Oui, mais cette fois, les chercheurs ne sont plus les seuls à intervenir. Car le Giec emprunte son mode de fonctionnement à ses deux organisations de tutelle, l’OMM et l’UNEP : il est dirigé par une assemblée générale qui regroupe les représentants de chacun des Etats membres de l’un ou l’autre des deux grands organismes (environ 170 pays). Chaque pays, le Luxembourg comme la Chine, y dispose d’une voix. Ce qui fait de cette assemblée générale un organe de nature plutôt… politique.

 

On comprend dès lors que les discussions en vue de parvenir à ce deuxième consensus"résumant" le premier, se tiennent à huis clos, lors de réunions parfois très tendues. Ce que confirme Amy Dahan: "Au Giec, le processus d’approbation ligne à ligne est un processus intensément politique où s’exprime tout une gamme d’intérêts nationaux divergents. Par exemple, les pays de l’AOSIS [l’alliance des petits Etats insulaires] plaident pour l’introduction d’une rhétorique du risque ; les pays producteurs de Pétrole plaident pour la mention répétée des incertitudes scientifiques et celle de gaz autres que le CO2 ; les pays en développement veulent mentionner le poids des émissions passées, les pays du Nord insistent sur les émissions futures

Dès 1995, Keith Shine, un chercheur britannique qui avait participé à la rédaction du deuxième rapport ne s’était pas privé de critiquer ce processus d’élaboration dans la presse : …" Nous écrivons un texte et les politiciens le transforment ligne par ligne … C’est quand même étonnant qu’ils aient le dernier mot dans ce que contient un rapport scientifique !" Cette année, pour la publication du rapport du 2e groupe de travail, Bill Hare, de l’Institut de Potsdam sur !’impact du climat (PIK) et délégué de Greenpeace auprès du Giec, parle carrément d’ "actes de vandalismes". Selon lui, des éléments importants sur les changements observés dans les écosystèmes, les risques d’extinction ou les menaces sur la production agricole ont été enlevés de la synthèse sous la pression des gouvernements. Mais il raconte aussi que dans le groupe I, ce sont au contraire les chercheurs qui ont résisté à la pression des gouvernements (pas les mêmes) de mettre en avant des "risques" qu’ils ne considéraient pas assez bien établis…

 

Reste que deux garde-fous ont été mis en place pour respecter au mieux le travail des scientifiques. Tout d’abord, les discussions sur le Résumé ne portent que sur celui-ci, et non sur le corpus initial du Rapport auquel l’assemblée ne touche pas. Par ailleurs, les scientifiques sont les seuls à pouvoir prendre la plume et à intervenir sur le texte. Car l’objectif, rappelle Hervé Le Treut, c’est que les politiques signent le texte. Pas question que tout le travail consenti finisse au pilon ou au fond d’une bibliothèque. Car il existe un précédent, rappelle Bill Hare : le Millenium Ecosystem Assesment. Commandé en 2000 par le secrétaire général de ‘ONU, Koffi Annan, ce vaste rapport scientifique portait sur la biodiversité et possédait une ampleur similaire à celle des rapports du Giec. Mais il ne fut pas validé par les politiques, après sa publication en 2005 Et il est finalement resté quasi lettre morte….  De quoi mieux comprendre Hervé Le Treut lorsqu’il résume : "Bien sûr, si je devais prendre ma plume, je n’écrirais pas le résumé de cette manière. Et cela reste très insatisfaisant. Mais la volonté du Giec est d’engager le monde politique. Et la justification de ce résumé pour les décideurs, c’est que cela fonctionne."

 

DES AFFRONTEMENTS QUI VONT S’EXACERBER

 

Agir, convaincre, influencer les décideurs et les politiques. Vingt ans après sa naissance, le Giec n’a rien renié de ses préoccupations fondamentales. Jusqu’à quand ? Car la situation a, en deux décennies, bien changé. L’existence du changement climatique est aujourd’hui très largement acceptée et, désormais, le débat ne porte plus tant sur l’importance du phénomène que sur ses mécanismes précis, l’évaluation exacte des risques qu’il fait peser sur notre monde et les moyens d’y faire face. De questions bien plus politiques, qui sont discutées dans les groupes II et III du Giec où, comme le reconnaît Hervé Le Treut, "les débats sont un peu plus tendus que dans le groupe I". Pour l’instant, il ne s’agit encore que de broutilles. Quelques heures de retard dans la rédaction d’un document par exemple, à la suite d’ultimes discussions. Bill Hare se dit même "surpris par la facilité avec laquelle le groupe III est parvenu à établir une synthèse". Mais les affrontements vont sans nul doute s’exacerber dans les années qui viennent. Et cela pourrait menacer la redoutable efficacité d’un organisme unique en son genre, qui a réussi à porter la parole de la science jusqu’à la tribune du monde, alors qu’elle n’y occupe en général qu’un strapontin. [Fin de citation]

CONCLUSION 

 

Pour venir en aide aux "croyants au miracle" pour partager mon opinion sur cette "arnaque planétaire", je ne vois qu’un moyen pour les décider à se faire une idée exacte, à condition toutefois de jouer honnêtement le jeu :

"Quelle somme seriez-vous prêts à parier sur l’éventualité pour les humains de réussir à régler à leur convenance le climat de la planète dans le siècle à venir ?"

 

L’importance de la somme, qu’ils sont prêts à engager dans ce pari, répondra pour eux du degré de leur "croyance au miracle."

 

 

 

 

À propos de guyboussens

Disciple de Spinoza et de son héritier spirituel, le philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), je n'ai d'autre but que d'être leur porte-parole posthume pour divulguer la voie et la voix de LA Vérité éternelle absolue - sauf, évidemment, aux menteurs de toutes sortes [Médias, politiciens, prétendus intellectuels, pseudo-philosophes, et associations droits-de-l'hommiste, moralisatrices à sens unique] de démontrer le contraire, comme je l'attends depuis plus de dix ans, tant sont grandes leur lâcheté et leur malhonnêteté intellectuelles, ainsi que mon texte fondateur, Mensonges et lâcheté des élites, en donne un large aperçu sur le fond et les dénonce nommément.
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